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·12. Februar 2025

Amiens SC : Victor Lobry ne voit pas « les signaux d’une équipe qui lâche »

Artikelbild:Amiens SC : Victor Lobry ne voit pas « les signaux d’une équipe qui lâche »

Un peu moins d’un mois après son arrivée à l’Amiens SC, Victor Lobry joue déjà un rôle prépondérant suite aux départs d’Owen Gene et Osaze Urhoghide. Et s’il ne nie pas les difficultés actuelles, l’expérimenté (29 ans) milieu de terrain voit également de nombreux motifs d’espoir. Entretien.

Après trois matches, que pensez-vous de la situation actuelle de l’équipe, de son comportement, ses résultats et de l’avenir qui se profile ?

Forcément, je commence à découvrir, à prendre un petit peu mes marques avec tout le monde. J’étais arrivé un peu dans l’inconnu il y a deux ou trois semaines. Maintenant, je connais tout le monde, j’ai vu l’ensemble du groupe. On a fait des déplacements, on a joué à domicile. La palette s’est élargie. Je suis toujours content d’être là. J’ai découvert un bon groupe avec des anciens, des jeunes, mais tout le monde tire dans le même sens. Je suis content d’être là et je suis en accord avec ce que je voyais d’extérieur en tout cas.


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Comment abordez-vous le match contre Grenoble après cette lourde et logique défaite à Lorient ?

A Lorient, on y est allé avec des ambitions. Forcément, après, on est tombé contre un adversaire qui maîtrise son sujet. Comme je l’ai déjà dit, on n’a pas démérité, on aurait pu aller chercher le nul. Maintenant, il y a des éléments de qualité chez eux qui font que ça craque. Pour revenir à Grenoble, forcément, ça nous tient à cœur d’enchaîner les bons résultats à domicile.

On a l’impression que c’est quand même un adversaire plus à votre portée que Lorient…

C’est sûr que rien qu’au classement, on est plus près de Grenoble que de Lorient. C’est mathématique, je ne vais rien inventer. Après, il faudra prendre le match au sérieux quand même. Ce ne sont pas les leaders qui ne peuvent pas nous mettre en difficulté. C’est à nous d’être sérieux. Il faut s’appuyer sur les bases qu’on a à domicile. Je pense que le match à Lorient est important aussi, au moins dans ce qu’on a mis en matière d’intensité, dans l’effort collectif. Si on répète ça tous les week-ends, toutes les équipes n’auront pas les mêmes qualités que Lorient pour nous mettre en difficulté. Il faut qu’on se concentre sur nous. On sait qu’on a des acquis et il faut s’y tenir.

En termes de cohésion, d’état d’esprit, vous tirez des signaux positifs de ce dernier match ?

Je pense que, mis à part le résultat, il faudrait être fou pour dire que le match a été pris par-dessus la jambe. Franchement, je pense qu’il y a eu des efforts. On a vu tout le monde défendre ensemble. Ce ne sont pas les signaux d’une équipe qui lâche. Malgré le résultat, je trouve qu’on s’est bien battus, qu’on a tout donné et qu’on a su les mettre en difficulté. Je pense qu’il faut tirer du positif.

Au regard de la dynamique depuis novembre, de l’état actuel de l’effectif et de l’écart sur la zone rouge, comprenez-vous que l’inquiétude commence à gagner l’entourage du club ?

Des inquiétudes ? C’est une saison, en fait. Il y a des hauts et des bas. Je pense que c’était super bien parti. Ces points-là, personne ne les enlèvera. Ils sont là. Maintenant, il faut aller vite chercher le maintien, sans non plus s’alarmer, parce que chaque match comptera jusqu’à la fin. Mais plus tôt ce sera fait, mieux ce sera, forcément. Mais c’est vrai que des fois, il y a des dynamiques qui sont difficiles à inverser. Mais là, je trouve que sur le match d’Annecy, le match de Lorient, comme je l’ai dit, il y a les résultats, mais il y a aussi des choses qui sont positives à tirer.

On a la chance de jouer dès vendredi contre une belle équipe dans notre stade. A nous d’emmener le truc pour engranger le maximum de points possibles.

Je ne suis pas sûr que le match de Lorient, si on ne prend que Amiens, soit moins bon que celui d’Annecy. Il faut tirer tout ce qu’on peut tirer de positif et puis avancer. De toute façon, les matchs qui sont derrière, on ne reviendra jamais dessus. On a la chance de jouer dès vendredi contre une belle équipe dans notre stade. A nous d’emmener le truc pour engranger le maximum de points possibles.

A peine arrivé, on vous sent déjà extrêmement responsabilisé. C’est assez rare pour être souligné. Est-ce dû à la jeunesse du groupe ?

C’est aussi le rôle que le coach ou le staff me demande aussi un petit peu. Et puis, franchement, c’est assez naturel parce que j’arrive dans un groupe qui me demande aussi des fois des conseils. C’est l’histoire d’une équipe, en fait. Et puis moi, comme je l’ai dit, j’ai envie de croquer dans le truc à fond. Donc tout ce que je peux apporter, que ce soit à mon niveau personnel ou au niveau collectif, je vais tout faire pour que tout se passe bien. Après, je n’ai aucun problème à jouer avec quelqu’un de jeune ou quelqu’un de plus ancien.

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Chacun a des qualités à apporter. Quand on est jeune, on a beaucoup de fraîcheur, d’envie. Si on parle du match contre Lorient, il y a eu beaucoup de communication avec Siaka (Bakayoko) qui était derrière moi. Qu’on ait 38 comme Régis (Gurtner) ou 18 ou 17 comme les plus jeunes, on a tous quelque chose à apporter. Et puis, il faut faire la force d’un groupe, en fait. Il faut créer des liens entre nous qui font que chacun, avec nos qualités et nos défauts, on va de l’avant et on y arrive.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport

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