« On est bien en ce moment », estime Antoine Kombouaré avant ASSE – FC Nantes | OneFootball

« Ça va être un match chaud, comme on les aime », s’imagine le coach des Canaris avant de se déplacer à Geoffroy-Guichard pour y défier les Stéphanois. À 48 heures de ce choc de bas de tableau entre deux clubs historiques du football français, Antoine Kombouaré s’est présenté devant les médias ce vendredi pour la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

Visiblement plus agacé par la défaite à Brest en Coupe de France que crispé par la perspective d’une rencontre face à un adversaire direct pour le maintien, le technicien kanak s’est montré très optimiste malgré le bilan inquiétant de son équipe. « Ça va être intéressant de voir ce que cette confrontation va donner. Nous, on est bien en ce moment, malgré l’élimination contre Brest », assure-t-il.

Défaits par le PSG (2-1) en dépit d’une belle prestation collective, les Stéphanois affichent un nouveau visage sous les ordres d’Eirik Horneland. Un sursaut d’orgueil qui leur a permis de venir à bout de Reims (3-1) pour le premier match du Norvégien sur le banc de l’ASSE. Une belle dynamique saluée par Antoine Kombouaré : « Il se passe quelque chose depuis l’arrivée de Horneland. Ça va être un match chaud, comme on les aime. »

Un match chaud… et déjà décisif ?

Tandis que Nantes et Saint-Étienne sont à égalité de points à la mi-saison, les deux équipes se livreront vraisemblablement une bataille à distance jusqu’à la fin de la saison pour le maintien en L1. L’entraîneur du FCN refuse toutefois de s’alarmer. « On va démarrer la phase retour, il reste donc encore 17 matchs à jouer. C’est important de faire un résultat à Saint-Étienne, car on peut mettre un coup sur la tête de l’adversaire. On peut prendre une avance, c’est bien, mais ce ne sera pas décisif », juge-t-il.

Pour ne pas sombrer à Geoffroy-Guichard, Antoine Kombouaré semble avoir ciblé certains axes d’amélioration pour ses joueurs : « À Brest, on a frappé seize fois… mais on n’a cadré qu’une seule fois. On connaît le domaine dans lequel on doit travailler et progresser : c’est l’efficacité dans les deux surfaces de réparation. Défensivement, il faut être plus costaud, et devant, il faut être un peu plus clinique, chirurgical », conclut le technicien nantais.