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·27 juin 2024

Pourquoi la France est l'adversaire idéal pour recréer l'union sacrée derrière les Diables

Image de l'article :Pourquoi la France est l'adversaire idéal pour recréer l'union sacrée derrière les Diables

Ce sera donc la France en 8e de finale pour les Diables Rouges. Un sacré gâchis, compte tenu du parcours qui attendait les Belges en cas de victoire ce mercredi.

On se voyait déjà en haut de l'affiche. Ou plutôt, on se voyait déjà dans la colonne de droite. Celle qui nous envoyait défier (probablement) la Slovénie, puis le vainqueur de Turquie-Autriche. Bien sûr, on sait qu'en 2016, cela ne nous avait pas réussi d'avoir le parcours "facile" sur papier ; on sait aussi qu'en 2018, c'est en "évitant" le parcours facile qu'on s'est offert un parcours de légende.


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Mais tout de même : gagner ce mercredi aurait bien facilité l'Euro des Diables Rouges. Et au lieu de ça, nous revoilà face à notre némésis : la France, qui nous a éliminés en 2018 et en 2021. Derrière, il y aura le Portugal de... Roberto Martinez.

Après tout, n'ya-t-il pas là matière à nouvelle épopée légendaire ? Éliminer les Bleus, enfin, puis retrouver notre ancien sélectionneur, ne serait-ce pas la plus belle des façons pour ces Diables rouge pâle d'effacer l'humiliation de ces huées à Stuttgart, si mal vécues par tout le groupe ?

Le public sera derrière les Diables... parce que c'est la France

Tout le monde, ce jeudi, s'est reveillé avec un sentiment négatif, une forme de tristesse qu'on ne ressent qu'après une grosse dispute avec l'être aimé. Mais ce n'est pas la rupture ou le divorce pour autant. On ne change pas de passeport si facilement !

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Mieux encore : avec un tel adversaire au prochain tour, les supporters des Diables n'auront pas d'autre choix que d'immédiatement refaire front, refaire corps, et tout donner. Parce que c'est la France, ce rival qui a longtemps été le voisin bruyant qu'on aime bien, mais est depuis 2018 devenu bien plus que ça. S'il y a bien une chose que le public belge ne veut plus vivre, ce sont les moqueries (même gentilles) des supporters français.

Le même soutien aurait-il été immédiatement rassemblé si nous avions affronté la Slovénie dans la partie de tableau la plus simple ? Quelle aurait été la réaction du public si, face à un adversaire plus modeste que nous "devrions" dominer, le score était nul après 45 minutes ? Si la Slovénie plaçait l'un ou l'autre contre dangereux, les supporters belges acclameraient-ils un arrêt de Koen Casteels, ou hueraient-ils leur défense ? La question est posée.

Face à la France, peu importe que nos Diables se qualifient pour les quarts avec un football "à la Deschamps", après 120 minutes médiocres et via les tirs au but. La manière importera peu, cette fois. Tout ce qu'on voudra, c'est la qualification. Et si elle est au bout, les sifflets seront un mauvais souvenir...

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