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·29 juin 2024
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Pour la première fois depuis le début du tournoi, les Diables entameront leur prochain match, contre la France, dans la peau de l'outsider. Un statut qui pourrait profiter à la Belgique, qui devra cependant faire le match parfait pour rallier les quarts de finale.
Timothy Castagne n'était pas encore de la partie lors de la demi-finale de Coupe du Monde perdue contre les Bleus. Par contre, il était là en Ligue des Nations, lorsque les Diables ont mené 2-0 avant de voir leur futur adversaire revenir dans le match. Le joueur de Fulham s'en est souvenu, ce samedi, lors d'un entretien accordé au château Monrepos, celui dans lequel séjournent les Diables tout au long du tournoi.
"Ce sont des souvenirs mitigés. On avait fait une top première mi-temps, avant de paniquer en seconde et les laisser revenir dans le match. Ça prouve qu'on peut le faire, même si on avait un système, un entraîneur et des joueurs différents. On prépare un plan qu'il faudra respecter. Si tout le monde le fait bien, on aura nos chances, mais on a très peu le droit à l'erreur."
La France et la Belgique sont deux équipes qui ont peiné à se montrer efficaces lors des poules, notamment sur attaque placée. Deux équipes qui se sentent mieux lorsqu'elles peuvent "se contenter" de prendre l'espace laissé dans le dos de la défense. Mais si tout le monde veut jouer la contre-attaque, qui va prendre le match en main ?
"Ça va forcer les deux équipes à mieux jouer en possession. C'est difficile de dire qui prendra la main, ça peut être un match très ouvert comme un petit peu plus fermé. Il faudra monter le ton. On peut être agressif autant qu'on veut, s'ils font un une-deux autour de toi parce que tu viens bêtement, ça ne sert à rien. Il faudra être malin et ne pas jouer comme un poulet sans tête, avec une certaine intensité pour leur montrer qu'on est là aussi."
Pour la première fois depuis le début du tournoi, la Belgique ne sera pas favorite au moment du coup d'envoi. En préface de la compétition, on estimait que les Diables pourraient peut-être profiter d'un statut d'outsider, plutôt que de favori à la victoire finale, pour s'exprimer avec moins de pression. Si ce ne fut pas le cas en poules en raison du statut moindre des adversaires, les Diables seront bien dans le costume de "l'underdog" contre les Bleus, pour la toute première fois. Un changement majeur qui peut jouer dans les têtes de tout le monde.
Il faut qu'on joue en n'ayant rien à perdre"
"On doit prouver qu'on est capable de gagner contre ces équipes-là. Si on ne l'est pas, ça va être très difficile d'aller loin dans un tournoi. On arrive dans ce match avec moins pression. En poules, si tu ne passes pas, tu te dis 'et là, on fait quoi ?' Ici, on vient plutôt comme outsiders."
"C'est sûr que ce sera un match difficile, je ne dis pas que c'est mieux pour nous de jouer la France plutôt qu'une autre équipe. Contre la Roumanie, quand on a marqué, on a eu un sentiment de soulagement, parce qu'enfin ça rentre. On s'est mis pas mal de pression dans les poules et il faut qu'on se lâche. Je pense que ça peut nous réussir, mais ça reste difficile parce qu'on connaît la France et ses qualités. Il faut qu'on joue en n'ayant rien à perdre."