FC Rouen (N1) – Charles Maarek veut s’auto-cèder le club, des supporters protestent | OneFootball

Quart de finaliste de Coupe de France, le FC Rouen est cinquième de National (malgré cinq points de pénalité) et poursuit un mince espoir de remonter en Ligue 2. Néanmoins, l’avenir du club normand pourrait s’écrire sans le président et propriétaire Charles Maarek. L’homme d’affaires a annoncé sa volonté de vendre le club. En prévision de quoi l’entité détenant le club à changé. La société C1, appartenant à Charles Maarek a été révoquée par le comité de direction et remplacée par DGM, une autre entreprise appartenant à Charles Maarek. « Ce n’est pas bien de mélanger mes affaires professionnelles et privées. C’est pour cette raison que je veux faire ça », indique le dirigeant.

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La manœuvre interroge la Fédération des Culs Rouges, une association de supporters : « Quand on révoque quelqu’un pour le nommer immédiatement au même poste, ça s’appelle une fraude à la loi. On pourrait considérer que l’a révocation n’a été mise ne place que pour contourner le problème de l’inaliénabilité des actions, elle est donc irrégulière. »

En effet, selon Paris-Normandie qui recueille les propos des deux parties, 40% des titres détenus par Charles Maarek sont soumis à une clause d’inaliénabilité et ne sont pas vendables pendant quatre ans après la dernière augmentation de capital (2023)… sauf en cas de révocation d’un dirigeant associé. Autre exception pour contourner la clause, obtenir l’unanimité des associés (dont fait partie la Fédération des Culs Rouges).

Lundi 25 mars, l’assemblée générale des actionnaires devra agréer (ou non) de la cession du club de C1 vers DGM, ce que conteste la Fédération des Culs Rouges, ce à quoi le président du club répond : « Si je veux vendre le club en mai pour préparer la saison prochaine, ce n’est pas bon de faire ça. Ce n’est pas en mettant le feu que ça va attirer les gens. On ne veut pas de moi, seulement on veut choisir mon successeur. »

Photo Herve Bellenger/Icon Sport