Stade rennais - Lens / Stéphan : « Ça fait partie de la vie d’un club » | OneFootball

Suite au nul entre Rennes et Lens, Julien Stéphan est passé en conférence de presse. Quelle est ton analyse du match ? Il fallait l'emporter aujourd'hui, je pense qu'on (...)

Quelle est ton analyse du match ?

Il fallait l’emporter aujourd’hui, je pense qu’on a eu les occasions. On aurait pu mieux faire. Prendre le score contre cette équipe était nécessaire, on a eu l’opportunité de le faire. Les entrants nous ont donné un petit coup de boost. Il ne nous a pas manqué grand chose pour l’emporter, simplement de l’efficacité et de l’autorité par moment aussi.

À l’image du but encaissé…

Malheureux quand même car Arthur saute pour prendre le ballon, ça prend Chris’ à contre pied, ça retombe sur Saïd. On est quand même malheureux, ils ne sont quasiment pas venus dans notre surface en 2e mi-temps, ils ont frappé une fois au but, c’est assez récurrent ces derniers temps. Les adversaires ont besoin de peu pour marquer.

C’est la fin d’un cycle européen depuis 2018.

Oui, ça fait partie de la vie d’un club aussi. Le plus important sera la capacité à bien analyser et à rebondir. Il reste un dernier match à jouer, et je veux insister sur le fait qu’on se doit jusqu’au bout d’être impliqué dans la semaine de préparation, le dernier match, par respect pour tout le monde.

Ce n’est pas encore trop le moment du bilan, je vais avoir du mal à le faire, je ne sais pas si c’est à moi de le faire aussi, je pourrais le faire sur 5 ou 6 mois. Ce qui nous a manqué ? Certainement un peu de maturité parfois, peut-être aussi un peu de malice, d’expérience. Parfois un peu de poids, d’autorité sur certaines rencontres. Et qu’on puisse valider davantage nos temps forts, et sur nos temps faibles prendre moins de buts. On a pris certains buts alors que l’adversaire n’avait pas grand chose forcément. Ce match est un peu à l’image de la saison. Il nous a manqué d’avoir une période très très forte, 6 mois si on veut remplir des objectifs élevés et être européen à la fin. Il aurait fallu deux périodes comme ça.

Comment expliques-tu le fait que la trêve a cassé la dynamique de l’équipe ?

J’entends beaucoup de choses sur ça. Ça a duré 15 jours : Strasbourg, coupe de France Paris, Monaco et Toulouse. Après on est revenus à un rythme plutôt intéressant en terme de moyenne de points. Il y a eu deux matchs ratés notamment, Strasbourg et Toulouse. On partait de tellement loin qu’on avait pas vraiment le droit à l’erreur. Il aurait fallu faire ce sans fautes.

Comment interprètes-tu la réaction du public qui n’a pas vraiment manifesté de mécontentement ?

Je ne sais pas, ils ont peut-être senti qu’au moins sur la deuxième partie de saison il y avait eu un engagement total des joueurs, un parcours qui mérite d’être souligné. Le public aussi est forcément déçu et c’est normal, car il n’y aura pas de soirée européenne la saison prochaine. Ça fait partie de la vie d’un club, il ne faut pas s’en satisfaire mais être en capacité de rebondir, modifier aussi certaines choses.

Comment vois-tu les prochaines semaines ?

Il faudra faire un point assez précis sur l’effectif, savoir et là ce sera le marché qui décidera et les orientations du club qui va être sollicité ou pas. Il y aura une période importante, avec un mercato un peu particulier avec l’Euro et les JO, pas sûr que ça se décante très vite.

Modifier des choses, ça veut dire dans l’organisation du club ?

Non, seulement par rapport aux manques qu’on a pu voir cette année. Un peu plus d’expérience, de maturité, peut-être un peu plus de poids et de puissance en gardant la qualité des joueurs et la qualité technique en base essentielle. Compléter un petit peu.

Comment retient-on des joueurs sans coupe d’Europe ?

Comment ont fait Lyon, Monaco ? Si on veut pouvoir se battre avec ces clubs là, il faut qu’on soit aussi capables même sur une sans, de garder un maximum de nos joueurs, sinon ça va être compliqué de recruter les autres. Ce sera notre enjeu. Mais là on me pose des questions sur quelque chose que je ne maitrise pas.

Finir 9e, c’est un échec ?

Employer le mot échec, ça va faire du buzz. Par rapport aux objectifs affichés, ce n’est pas une réussite. Puisque l’objectif affiché de début de saison c’était de finir 4e, donc les objectifs ne sont pas remplis.