« Si je devais choisir entre marquer et faire une passe décisive, je choisirais la passe » – Ian Tarrafeta | OneFootball

Arrivé cet été en provenance du Pays d’Aix Université Club, Ian Tarrafeta a été officiellement présenté à la presse. Le demi-centre espagnol, âgé de 26 ans, s’inscrit comme une pièce maîtresse du projet du HBC Nantes version 2025-2026.

Un choix naturel et ambitieux

Le joueur ne s’en cache pas : signer à Nantes était une évidence. Déjà bien intégré au handball français après plusieurs saisons à Aix, Ian Tarrafeta souhaitait rester dans l’Hexagone pour franchir un cap dans sa carrière. Séduit par le projet sportif du club, les retours positifs de plusieurs joueurs et les échos d’un environnement de travail sain, le demi-centre a vite été convaincu.

« C’est un club du top 3-4 français, qui vise toujours plus haut en championnat comme en Europe. C’était facile, j’étais déjà en France, je me suis fait une place ici, et je voulais continuer dans ce championnat. » À ses yeux, le H incarne une progression logique.

Un meneur altruiste, formé au jeu collectif

D’un naturel modeste, Tarrafeta a livré un autoportrait révélateur de sa mentalité sur le terrain : un joueur qui aime faire jouer les autres avant tout. Plus passeur que buteur, il se décrit comme un demi-centre qui lit bien les espaces et cherche à créer des situations favorables pour ses coéquipiers. « Si je devais choisir entre marquer et faire une passe décisive, je choisirais la passe. Moi, j’aime faire jouer. J’aime lire les espaces, trouver l’intervalle, mettre un coéquipier dans de bonnes conditions. Je suis demi-centre, c’est là où je me sens le mieux. Mais je peux aussi jouer arrière, je l’ai déjà fait en équipe d’Espagne ou à Aix. », affirme-t-il.

Lors de la conférence, il a évoqué son lien particulier avec Thierry Anti, qu’il considère comme un mentor depuis son arrivée en France. Il n’a pas manqué non plus de saluer l’atmosphère unique de la H Arena, qu’il considère comme l’une des meilleures de France, tant pour son ambiance que pour l’engouement des supporters. « Thierry, je le connais très bien. On est arrivés en même temps en France. Il m’a beaucoup aidé, pris sous son aile. Je peux lui dire merci. »