PSG/Le Havre – Luis Enrique en conf : Kolo Muani, progrès, Dembélé, Mayulu et pression | OneFootball

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·26 April 2024

PSG/Le Havre – Luis Enrique en conf : Kolo Muani, progrès, Dembélé, Mayulu et pression

Article image:PSG/Le Havre – Luis Enrique en conf : Kolo Muani, progrès, Dembélé, Mayulu et pression

Samedi, dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 2023-2024, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Le Havre (16e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

On vous a vu passer du temps avec Kolo Muani à la fin du match contre Lorient, pourquoi ? C’est pour le rassurer ?


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Parce que je suis l’entraîneur. C’est important d’être avec vos joueurs quand ils en ont besoin. C’est un joueur top, une super recrue, mais il n’est pas en pleine confiance. Il a une capacité de travail incroyable et je lui donnais des encouragements. Je suis fan de lui, je sais ce que c’est de vivre des difficultés. C’est important pour lui de sentir notre soutien. Quand tout va bien, c’est facile.

Je suis content de lui, il a de bonnes statistiques. Il peut faire mieux. Quand il aura récupéré la confiance, ses performances seront encore meilleure.

Une composition faite pour gagner le titre ? Vous allez profiter avant la LDC ?

Chaque match au PSG est une opportunité. Vous m’avez montré une statistique qui dit que je change 5-6 joueurs par match. C’est une superbe occasion pour les joueurs. C’est un match face à un adversaire qui a beaucoup à jouer. Ce sera difficile, avec peu d’espace. Si on gagne demain, on sera officiellement champion et ce serait un cadre parfait au Parc des Princes.

L’équipe peut encore s’améliorer pour le mois de mai ?

Je crois que nous arrivons à la fin de saison dans des circonstances très positives. Je n’avais pas pensé à un scénario aussi positif, je ne pense pas trop au futur. Je prendrai ce qui se passe. Nous sommes en confiance, presque tous les joueurs sont disponibles. Ils ont tous des chances de joueur. Les supporters sont heureux, le club a l’ambition d’accomplir quelque chose de fort. C’est une fin de saison très motivante, on va se battre pour remplir nos objectifs.

Dembélé débloqué pour marquer, c’est la réussite, de la chance ou autre chose ?

Dans le football, si vous regardez les attaquants de très haut niveau, ils ont des bonnes et moins bonnes périodes. Dembélé a fait de nombreuses passes décisives et il créé beaucoup pour nous. Là, il passe un très bon moment pour les buts. Cela dépend de sa tranquillité dans les frappes. On le voit beaucoup marquer à l’entraînement avec les deux pieds.

Vous aviez dit que l’équipe serait meilleure en février, mais il y a eu du retard, comment l’expliquer ?

Comment ça ? En février, on a été meilleur qu’en fin de phase de poules en décembre. J’ai dit que l’on serait meilleur et on l’a été. Puis on a continué à s’améliorer. Ne cherchez pas le négatif.

L’équipe n’arrive à maturité que maintenant…

Oui, c’est un processus. Le PSG a changé complètement depuis la saison dernière, son identité, ses objectifs, le staff, les joueurs. Il y a un cycle de construction. Nous ne sommes que dans les 10 premiers mois. On verra ce qu’on a réussi ou non. Mais on continue à construire. L’idée c’est que l’on soit meilleur la saison prochaine encore. Si cela n’arrive pas, ce n’est pas la fin de tout, pas forcément un échec.

Beraldo en difficulté contre le Barça, quel bilan depuis son arrivée ?

Il mérite une très bonne note depuis son arrivée. Il est jeune, ne parle pas la langue en arrivant dans un nouveau pays, il a réussi de grandes performances. Il a eu quelques soucis physiques dernièrement. C’est une grande recrue, un joueur de futur au PSG. Au moins tant que je suis ici.

Vous semblez confiant depuis votre arrivée, alors que d’autres semblaient pris par la pression ?

Tous les entraîneurs nous passons par de meilleurs et moins bons moments. Il y a de la pression dans tous les clubs. J’essaie d’avoir une bonne relation avec tout le monde. Il faut comprendre que c’est difficile de faire les choix et que vous serez critiqué par des gens qui ne voient même pas les entraînements. Je donne mon maximum, je l’accepte.

Mayulu, qu’appréciez-vous chez lui ?

Je dois dire que Senny Mayulu c’est une surprise très claire. Quand vous regardez les jeunes du club, c’est un profil parfait pour mon modèle de jeu, il peut jouer ailier et milieu, il a une grande qualité technique, ne perd pas le ballon sous la pression, peut tirer des deux pieds. Il est similaire à Warren Zaïre-Emery. Je suis très content qu’il veuille rester ici. Il sera un joueur important au PSG.

Vous avez été surpris depuis votre arrivée au PSG ?

Non, j’avais déjà parlé avec Luis Campos et je savais ce qui allait m’attendre. J’ai été très à l’aise, avec la confiance du club. Avec les joueurs, tout a été facile. Rien ne m’a surpris. C’est un très grand club qui veut grandir. C’est l’objectif : s’améliorer, s’améliorer et s’améliorer. On veut avancer avec les joueurs pour gagner des titres.

Guardiola avait dit dans une interview que des espaces ne peuvent pas être défendus ? Qu’en pensez-vous ? C’est ce que vous faites avec votre attaque à droite ?

Si Guardiola l’a dit, c’est vrai (sourire). En effet, nous chercherons à créer et attaquer ces espaces avec l’adversaire qui ne peut pas défendre. Il faut identifier cela et que les joueurs soient prêts pour y aller. Il n’y a pas 2 matchs pareils. Sachant que la difficulté est la prise de décision en un dixième de seconde. Donc on cherche les espaces, comme l’adversaire veut les trouver chez nous pour nous faire mal.

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