LOSC : mais où est passé Angel Gomes ?  | OneFootball

Titulaire régulier par le passé, valeur sûre aux yeux de Paulo Fonseca, Angel Gomes vit une saison beaucoup plus difficile. Cantonné au banc de touche depuis un mois, le milieu de terrain n’était même pas dans le groupe pour le déplacement à Lyon. Le point d’orgue d’un divorce inéluctable ? Non à en croire Bruno Genesio.

Le LOSC a appris à faire sans

S’il n’est plus surprenant de ne pas voir Angel Gomes débuter les matches, Hákon Haraldsson s’étant imposé à son poste, son absence à Lyon n’est tout de même pas passée inaperçue. Amené à commenter la situation du numéro 8, Bruno Genesio est resté assez flou : « Angel a été arrêté cet hiver pour un problème au mollet. Depuis, c’est un peu plus difficile pour lui. Il a eu un travail aménagé cette semaine en raison d’une douleur au genou. »

De quoi envisager un nouveau forfait contre le TFC ? Visiblement non. Pour autant, Angel Gomes va sans doute se contenter de miettes sur les six derniers matches, lui qui n’a plus joué depuis sa mi-temps ratée au Parc des Princes, début mars. Et ce alors que le LOSC est à la recherche de solutions pour redynamiser une attaque en perte de vitesse. Mais estimant que son animation » ne peut pas être dépendante d’un ou de deux joueurs« , Bruno Genesio estime que le problème est avant tout collectif.

Anthony Dibon/Icon Sport

« Ce qui nous manque, c’est d’exploiter des courses vers l’avant, on a un jeu assez secure, même quand on récupère les ballons assez bas. Les grandes équipes sont capables d’être en phase placée, mais toujours avec la volonté de jouer vers l’avant, de faire des courses dans le dos de la défense, même s’il y a très peu d’espaces, insiste le coach du LOSC. Ce sont aussi des équipes capables, quand elles récupèrent bas, de se projeter très vite en attaques rapides. On a beaucoup à corriger sur ça. On a du mal à profiter du déséquilibre adverse. »

Dès lors, difficile d’envisager une révolution de palais débouchant sur la relance d’Angel Gomes, qui a à peine jouer l’équivalent de deux matches (189 minutes) en 2025. Un chiffre qui en dit long sur son déclassement.

R.P.

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport