Stade rennais - Brest : Et maintenant, quelle fin de saison pour le SRFC ? | OneFootball

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·30. April 2024

Stade rennais - Brest : Et maintenant, quelle fin de saison pour le SRFC ?

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Défait une nouvelle fois à domicile, le Stade rennais n'a plus son destin entre ses pieds. Si la 7e place est encore envisageable du point de vue comptable, rien ne laisse (...)

Il régnait une atmosphère de fin de saison au Roazhon Park dimanche soir. Battu sur le fil par un Stade Brestois lui en ayant passé cinq, une performance historique, le Stade rennais a vu ses espoirs d’Europe réduits à néant ou presque. « Pour la fin de saison, ça induit qu’il reste 3 matchs, 9 points en jeu, 9 points à prendre. Certainement, la meilleure place qu’on pourra obtenir sera, je pense, la 7e place », tranchait Julien Stéphan, fataliste.


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Le coach rennais parlait alors sans connaitre les résultats de Lyon et de Marseille, victorieux et passés depuis devant le SRFC, 9e au classement au terme de la 31e journée. « On ne mérite peut-être pas mieux que ce qu’on a aujourd’hui », lâchait aussi Steve Mandanda. « Donc essayer d’aller accrocher la 7e place en espérant que Paris gagne (la coupe de France, ndlr). C’est tout ce qu’on peut espérer aujourd’hui. Parce que sur ce qu’on fait, on ne mérite pas mieux ».

Les mots étaient forts aussi chez Benjamin Bourigeaud, et les deux joueurs comme le technicien affichaient un désespoir criant. « Ce n’est pas possible. Ce n’est pas de la décontraction, c’est un manque de certaines choses au niveau psychologique, de concentration. Cette performance démontre ce qu’on est en train de vivre cette année », résumait Bourigeaud. Mais si cette défaite illustre à merveille la saison 2023-2024 du SRFC, difficile d’imaginer un épilogue heureux.

Un groupe capable de rebondir ?

Les attitudes ne trompaient pas dimanche soir. Mains sur les hanches, regards vides, têtes basses, peu de joueurs sont allés saluer les supporters à la fin de la rencontre. Chacun a vécu sa fin de match à sa façon, Arnaud Kalimuendo ayant même quitté le stade en quelques minutes, fortement agacé. Sur le terrain déjà, quelques échanges vifs avaient eu lieu entre certains joueurs au moment où Rennes perdait le fil, entre Désiré Doué et Adrien Truffert notamment.

Les ressorts psychologiques de ce groupe questionnent depuis le coup d’envoi d’une saison au scénario rocambolesque, et à trois journées de la fin, difficile d’imaginer un regain, une force de caractère jusqu’ici jamais vu. Difficile aussi d’imaginer que cette équipe ayant affiché « des limites qui (lui) ont couté le match » dixit Stéphan, puisse subitement inverser le court des choses.

« On ne pourra pas lâcher prise », réagissait l’entraineur, obligé à un discours de circonstance qu’il ne faut pas occulter. « Un footballeur de haut niveau ne peut pas lâcher à ce moment de la saison. Il y a encore de l’enjeu. Il ne faudra surtout pas lâcher. Ça ne doit pas faire partie du caractère de ce groupe ».

« On ne lâchera rien. Je vais continuer d’essayer de faire passer le message au sein du vestiaire. On est au Stade rennais, on n’a pas le droit d’abandonner », finissait Benjamin Bourigeaud au terme d’une prise de parole crue. « Ce sera le message à faire passer, qu’on a une fin de saison à jouer, un club et des couleurs à défendre, et il faudra donner le maximum jusqu’à la fin ». Cela pourrait ne pas suffire, malheureusement. À 3 journées de la fin de saison, Rennes n’a plus son destin entre les pieds.

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