Metz - Stade rennais / Stéphan : « Quelle que soit l’issue, ça aura été une saison décevante » | OneFootball

Avant le déplacement à Metz, Julien Stéphan est passé en conférence de presse. Extraits. Préparation du match : Le début de semaine a été difficile. Il a fallu un temps de (...)

Préparation du match : Le début de semaine a été difficile. Il a fallu un temps de digestion puis un temps de projection. Ça va finalement assez vite, on est déjà à l’avant-veille du match. Se projeter sur cet adversaire de Metz, face à un adversaire qui joue sa peau, sa survie en Ligue 1, avec ce que ça va comporter comme difficultés. Il faudra être prêt sur le plan mental et sur le plan du jeu pour répondre à leurs spécificités.

Colère : On se dit les choses. Bien évidemment qu’il y a des changements de ton, et qu’après un match comme ça il est nécessaire d’être transparent et honnête. Mais il y a aussi la nécessité de rester soudés, de fédérer, car la saison n’est pas terminée. Il faut aussi fédérer et emmener tout le monde.

Consignes pas respectées contre Brest : Oui, aucune surprise sur ce match. Ce qui nous met aussi en colère c’est que sur la fin du match et dans l’après-match, on ne parle que des manques, on n’a pas loué la qualité du match. Ça a été un grand match avec deux équipes qui ont eu une volonté permanente de jouer, de poser des problèmes à l’adversaire. On a créé bien plus d’occasions que Brest. Il y a aussi ça qui a été mis sous silence, du au résultat. Je ne critique pas, mais ça a été aussi un match très spectaculaire. Beaucoup de bonnes choses ont été faites autour de ça, notamment sur l’animation offensive, du collectif, du caractère. Revenir à 4-4 ça n’était jamais arrivé depuis le début de saison, c’était aussi faire preuve de caractère. Ça a été anéanti par ces 5 buts.

Défense : Ce n’était pas le cas sur la 2e partie de saison sur le plan défensif, on n’était pas mal classés. Là c’est sûr qu’après les 5 buts concédés on est redescendu plus bas. On n’avait pas vécu ça encore, depuis 4-5 mois. C’est tout le bloc. On savait que Mounié était très difficile à contrôler dans la surface donc on voulait régler le problème à la source. C’est un problème collectif qu’il fallait régler, et ne pas stigmatiser l’un ou l’autre.

Groupe qui a lâché : Je ne considère que ça a lâché mentalement, loin de là. Après on va voir sur les 3 derniers matchs, ça va être le révélateur sur le plan mental. On a gagné à Nantes, on avait fait un très bon match à Monaco sans être récompensé, on a raté 2 matchs, Strasbourg et Toulouse. Ça ne signifie pas qu’on ait lâché. (…) Mais on ne va pas lâcher, c’est clair et net. On ne compte pas lâcher. Il est hors de question de laisser quoi que ce soit, et j’espère qu’on sera tous dans cet état d’esprit là.

Groupe qui travaille : C’est la vérité. Cette semaine a sûrement été plus difficile sur le plan mental, mais ils ont bossé. On va voir ce qu’il va se passer sur les 3 derniers matchs.

Groupe qui doit se mobiliser pour un objectif moins emballant qu’en début de saison : C’est pour ça aussi, et je pense qu’intérieurement vous deviez m’en faire le reproche, que je vous ai toujours dit « voyons ce qu’il va se passer dans les semaines à venir », quand on a fortement rebondi. Revenir dans la course c’était une chose. Moi je n’oublierai jamais et je ne peux pas oublier ce pour quoi on est arrivés, sur pourquoi était la mission, l’objectif. Je ne peux pas oublier le discours qu’on a eu et la communication derrière en cohérence avec les objectifs qui avaient été fixés. Ça nous a demandé beaucoup d’énergie et de mobilisation pour revenir dans la course. Il se trouve qu’on a eu un coup de mou et qu’on a pas pu enchainer derrière. Mais ce n’est pas terminé, il reste 3 matchs. Il faut finir de la meilleure manière possible et on verra ce que ça fait à la fin.

Objectifs initiaux non remplis qui pèsent sur le club : Oui je sens que ça pèse, que c’est une difficulté de vivre ça. Il faut être honnête et transparent. Quelle que soit l’issue de la saison, ce sera une saison en deçà des attentes, et ça aura été une saison décevante. Il faut dire les choses. Mais quand on dit ça, qu’est-ce qu’on fait derrière ? Ce n’est pas terminé. Ce qu’on fait derrière pour rebondir, c’est certainement ça le plus important, et c’est dans ce moment là que le club doit aussi se trouver aujourd’hui. C’est arrivé à tous les clubs ces dernières années de rater une saison. Ce n’est pas pour autant que le projet s’arrête, que les ambitions s’arrêtent. On va faire le maximum pour terminer de la meilleure manière possible. J’espère qu’on aura l’énergie, la qualité sur le terrain, la qualité collective pour bien terminer cette saison. Puis après il sera le temps du bilan.