Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai rien avalé de la journée » | OneFootball

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·19. Juni 2024

Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai rien avalé de la journée »

Artikelbild:Lucas Chevalier (LOSC) : « Je n’ai rien avalé de la journée »

Dans une interview accordé à Today It’s Football, Lucas Chevalier revient avec sincérité sur sa première titularisation dans un match de Ligue 1. Beaucoup de pression mais aussi un certain relâchement, une première fois qu’il n’oubliera pas tout de suite.

Une semaine sous pression

« C’était chaud… J’ai su que j’allais être titulaire le mardi et on jouait le samedi soir. Petite boule au ventre toute la semaine. J’avais les supporters qui étaient chauds, j’avais déjà un chant à mon nom. Ça ne m’intéressais pas de jouer pour jouer, il fallait que je sois bon tout de suite. C’est compliqué de faire une « masterclass » d’entrée, parce que t’es jeune et que tu apprends, mais il fallait que je montre une assurance. La semaine a été très dure, mais je pense qu’elle a été plus dure pour mes proche que pour moi. Parce que c’est quelque chose d’exceptionnel, quelque chose que t’as jamais vécu, d’inédit, une ampleur que t’as jamais touché. Il y a aussi l’émotion de se dire que c’est ton club, ton club de coeur. »


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Une première à haute tension

« C’est à Marseille, au Vélodrome, 65 000 personnes, c’était chaud. Même si t’as une saison en Ligue 2 derrière ça fait pas le poids. Je me souviens, j’ai rien avaler de la journée, j’avais un sentiment où je pensais que j’étais un peu malade, à cause de la pression, du stress. Il m’a fallu 45 minutes pour me mettre dedans, parce qu’en plus j’ai pas beaucoup d’occasions. Mais le premier ballon je m’en rappelle par coeur, Bafode Diakité à le ballon, je crois qu’il est pressé, il me fait la passe mais la balle va vers le point de corner. Donc je sors de mon but, je me rappelle plus si j’ai contrôler ou pas mais j’ai dégagé devant, le ballon a fait 80 mètres.

Je me suis dis, « enfin, premier ballon en Ligue 1, un gros dégagement ». Je savais que j’allais la faire, avant le match je me suis dis dans ma tête, « premier ballon je dégage ». Je fais 2-3 parades en début de deuxième et c’est ça qui me met dedans et après j’ai jouer les quinze dernières minutes , hyper relâché. Et j’ai kiffé, les dernières minutes j’ai kiffé. Même si on a perdu ce match là, je me suis dis, je veux vivre ça tous les week-ends, je vais pas lâcher ma place. »

Crédit photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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