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·26. Mai 2025

Les notes des joueurs du Real Madrid pour la saison 2024-2025

Artikelbild:Les notes des joueurs du Real Madrid pour la saison 2024-2025

La saison du Real Madrid a été compliquée d’un point de vue collectif. Avec seuls la Supercoupe d’Europe et la Coupe Intercontinentale comme trophées remportés, cela faisait plusieurs années que les accomplissements de l’équipes n’avaient pas été aussi faméliques.

Dans ce marasme collectif, il convient toutefois d’évaluer la saison de chaque joueur et de Carlo Ancelotti en tenant compte de leurs performances et des attentes qui étaient placées en eux avant le début de la saison. Ayant évolué la majeur partie de la saison sur l’aile droite de l’attaque, Arda Güler a été mis dans la catégories des attaquants.


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Les gardiens du Real Madrid

Courtois (7/10) : Après quelques approximations en début de saison, notamment une face à l’Espanyol, le portier belge a récupéré son rythme de croisière d’avant-blessure, soit celui de meilleure gardien au monde.

Impérial dans les airs et sur sa ligne, Courtois a souvent limité la casse cette saison dans un contexte de fébrilité défensive globale. Il a été un grand artisan des victoires à Villareal et face au Celta de Vigo au Bernabéu. Son pénalty arrêté sur Saka face à Arsenal aurait dû galvaniser ses coéquipiers en vue d’une remontée au score. Malheureusement, il n’en a rien été.

Son erreur en finale de Coupe du Roi ne permet pas de lui attribuer une note plus élevée.

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Courtois a atteint la barre des 200 matchs en Liga avec le Real Madrid cette saison (realmadrid.com)

Lunin (5/10) : Avec le retour de Courtois, l’Ukrainien a bénéficé de bien moins de temps de jeu que la saison dernière. Ses relances au pied lors du premier Clásico de la saison au Bernabéu étaient insuffisantes. En revanche, il a rectifié le tir lors de la rencontre suivante face à Osasuna lors de laquelle son dégagement pour Vinicius s’est transformé en passe décisive.

Sa demi-finale aller face à la Real Sociedad a été convaincante, celle lors du retour beaucoup moins. Lunin serait avisé de s’en aller afin d’être le numéro 1 dans une autre équipe. Avec ce qu’il a démontré la saison dernière, il est parfaitement légitime qu’il aspire à ce statut pour le bien de sa carrière.

Les défenseurs du Real Madrid

Rüdiger (4/10) : Prétendant légitime au titre de meilleur défenseur central au monde la saison passée, l’Allemand a été l’ombre de lui-même.

Probablement pas aidé par la faillite collective de l’équipe et de la défaillance de cette dernière dans dans la cohésion défensive, Rüdiger a effectué de nombreuses erreurs de placement, dont celle lors du premier derby de la saison au Civítas Metropolitano qui a coûté les 3 points à son équipe.

Ne parvenant pas à relever le défi de la compatibilité avec Militão en début de saison, il s’est montré plus à l’aise aux côtés d’Asencio. Le fait d’avoir été autant utilisé par Ancelotti alors qu’il souffre d’une arthrose au genou depuis de nombreux mois mérite d’être salué et constitue un motif justificatif crédible à sa saison décevante.

Ferland Mendy (2/10) : Le Français est l’un des joueurs dont l’apport est le plus sous-estimé, notamment dans l’obtention des deux dernières Ligue des champions du Real Madrid. Lors de la finale de Paris, l’ancien lyonnais avait été le meilleur homme sur la pelouse avec Courtois.

Cette saison, il a chuté vertigineusement et n’est jamais parvenu à décoller. Inutile offensivement, et désormais friable défensivement, chose inédite pour lui, Ferland Mendy n’a offert aucune garantie. À tel point que Carlo Ancelotti a fait passer Fran García devant dans la hiérarchie à certains moments de la saison. Extrêmement édifiant quant au niveau de Ferland Mendy.

Fran García (3/10) : L’Espagnol a bénéficié du niveau médiocre de Mendy pour obtenir plus de protagonisme. Le canterano été volontaire et combatif. Toutefois, Fran García a montré ses limites. Mauvais défensivement, il ne s’est pas montré beaucoup plus adroit en attaque et ne possède tous simplement pas assez de qualités pour faire partie de l’effectif du Real Madrid.

Raul Asencio (7/10) : Le jeune défenseur espagnol est la belle surprise de la saison. Entrée en jeu suite à la blessure de Militão contre Osasuna, il s’est immédiatement montré déterminant en délivrant une passe décisive pour Bellingham.

Deux semaines et demie plus tard, il a été titularisé à Anfield Road en Ligue des champions pour son troisième match en compétition officielle avec le Real Madrid. Provoqué et chahuté par ses adversaires ce soir-là, il a montré énormément de caractère dans un contexte très difficile.

Relégué sur le banc après le retour de blessure de Tchouaméni alors qu’il aurait mérité de continuer à être titularisé, il ne s’est pas plaint et a su être patient. De retour dans le onze de départ après le repositionnement du Français dans l’entrejeu, le canterano démontré un leadership inouï malgré son inexpérience, notamment lors du derby retour de Liga au Bernabéu.

Doté d’une bonne vitesse de course et solide au duel, Raul Asencio possède encore des lacunes dans le placement ainsi que sur timing de ses interventions. Ces points constituent un axe de progression pour lui. Toutefois, compte tenu du contexte de ses débuts avec le Real Madrid, ces défaillances sont pardonnables.

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Raul Asencio a fait preuve de beaucoup d’audace et de détermination pour ses débuts avec le Real Madrid (Photo by Florencia Tan Jun/Getty Images)

Lucas Vázquez (2/10) : Le Galicien n’a pas été au niveau requis. Régulièrement dépassé défensivement, il a constitué l’un des points faibles de l’équipe cette saison.

Nonobstant, Carlo Ancelotti et subsidiairement l’équipe dirigeante du Real Madrid sont les principaux responsables de ce rendement insuffisant. Lucas Vázquez est un ailier de formation à vocation offensive. Pendant trop longtemps, l’idée selon laquelle il pouvait être le remplaçant de Carvajal a été normalisé alors qu’elle est tout bonnement irréaliste. En conséquence, sa mauvaise saison n’entache en rien son legs et il quitte le Real Madrid en tant que légende du club.

Carvajal, Militão et Alaba (non notés) : L’Espagnol et le Brésilien n’étaient pas convaincants jusqu’à leur blessure. Quant à l’Autrichien, il ne l’a pas plus été à son retour. L’état physique des deux premiers suscite de grosses interrogations en vue de le retour à la compétition.

Les milieux de terrain du Real Madrid

Jude Bellingham (6/10) : Le natif de Stourbridge avait débuté la saison tambours battants avec un match référence face à l’Atalanta lors de la finale de Supercoupe d’Europe. Freiné dans son élan par une blessure qui l’a éloignée des terrains un mois, l’Anglais a eu beaucoup de peine à trouver ces repères dans ce milieu à 3 inédit pour lui au Real Madrid.

Pas aidé par Ancelotti, qui l’a utilisé tantôt comme milieu gauche, tantôt comme milieu droit dans certaines rencontres alors qu’il est un joueur axial, Jude Bellingham a paru agacé quelques fois sur le terrain. Étant très (trop) attiré par le but, son positionnement sur le terrain a été la source de nombreuses interrogations durant la saison, notamment après la défaite cinglante en finale de Supercoupe d’Espagne lors de laquelle il était passé à côté de son match.

Parvenant finalement à trouver un équilibre entre son rôle de milieu de terrain et ses projections vers l’avant lors du match retour face à Manchester City, il a montré qu’il était capable d’offrir un rendement élevé dans l’entrejeu. Meilleur madrilène titulaire en finale de Coupe du Roi, il possède une aura de leader malgré son jeune âge et donne toujours le maximum. Il termine malheureusement la saison en roue libre alors que son opération à l’épaule devient une nécessité.

Fede Valverde (6/10) : L’Uruguayen a porté l’équipe à bout de bras lors du premier tiers de la saison. Utilisé en tant que latéral droit lors de la plupart des grandes échéances en deuxième partie de saison, Fede Valverde a démontré être l’un des meilleurs au monde à ce poste, ni plus ni moins.

En revanche, ses mauvaises performances lors des deux premiers Clásicos de la saison (celui de Liga au Bernabeu et celui de la finale de Supercoupe d’Espagne) face à une forte adversité dans l’entrejeu doivent être soulignées. Tout comme ses lacunes à la création et son manque de leadership.

On était en droit d’attendre du futur capitaine du Real Madrid qu’il prenne la parole après les défaites écrasantes subies par son équipe. Il n’en a rien été.

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Valverde s’est sacrifié pour le collectif en évoluant en tant que latéral droit à de nombreuses reprises (Photo by Angel Martinez/Getty Images)

Tchouameni (5/10) : Auteur d’un début de saison apocalyptique et ce dès le premier match officiel face à l’Atalanta, il dégageait de la crainte un manque criant de confiance. Ancelotti pensait qu’il reprendrait du poil de la bête en le repositionnant en défense centrale. Hélas, il n’en a rien été.

Revenu finalement dans l’entrejeu, la rencontre face au Celta de Vigo a fait office de véritable déclic pour lui. Lors de celle-ci, il a pris l’initiative d’aller agresser le porteur adverse plutôt que de faire uniquement écran. Par la suite, Tchouameni a confirmé sa prestation intéressante lors du barrage retour face à Manchester City lors duquel il a été particulièrement à son affaire.

Au final, il termine la saison bien mieux qu’il ne l’avait commencée.

Camavinga (4/10) : Attendu au tournant cette saison qui devait être celle de la prise de pouvoir pour lui au milieu de terrain, le Français a failli.

Blessé pendant 2 mois dès le début de saison, l’ancien rennais avait effectué un retour remarqué notamment face à Villarreal ainsi que lors du premier Clásico de la saison au Bernabéu. Hélas, il n’a pas su confirmer ces belles performances de manière suffisamment régulière.

Lors de la finale de Supercoupe d’Espagne, il a sombré dans le jeu et a provoqué un penalty qui a fait très mal à l’équipe. Sa très bonne entrée face à l’Atletico Madrid en Ligue des champions lui a redonné la confiance nécessaire pour effectuer plusieurs performances satisfaisantes de suite.

Malheureusement, l’international français n’est pas parvenu à confirmer lesdites performances lors du match aller face à Arsenal lors duquel il a terminé expulsé et donc privé du match retour. Il termine la saison blessé, comme il l’avait commencé. Le changement d’entraîneur lui fera le plus grand bien. Toutefois, il serait avisé de faire preuve d’introspection et de travailler sur ses points faibles étant donné qu’il a peu progressé sur ces derniers depuis son arrivée dans la capitale espagnole.

Ceballos (6/10) : Dans la continuité de ce qu’il avait l’habitude de proposer au début de la saison, l’Andalou a été transfiguré après son repositionnement devant la défense.

Il a ni plus ni moins été celui qui s’est montré le plus à même d’assumer le rôle laissé vacant par Kroos alors qu’il était le moins attendu des milieux avant le début de saison.

Avant sa blessure à Anoeta, le Real Madrid perdait peu de matchs en sa présence et son absence s’est faite ressentir. À court de rythme depuis son retour de blessure, il mérite à notre sens de bénéficier d’une concurrence saine avec le nouvel entraîneur.

Modric (6/10) : Pour sa dernière saison avec le Real Madrid, le Croate a parfaitement rempli le rôle qui lui avait été assigné : celui de remplaçant de luxe.

Même s’il n’est plus capable d’assurer durant un match complet à haute intensité, sa qualité technique et son intelligence ont beaucoup apporté à l’équipe.

Sa passe décisive a Vigo et sa volée magique face à Girona ont été déterminantes dans l’obtention des 3 points face à ces équipes. Le numéro 10 du Real Madrid quitte donc le club la tête haute.

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Modric s’en va la tête haute du Real Madrid (realmadrid.com)

Les attaquants du Real Madrid

Kylian Mbappé (7/10) : Recrue phare du Real Madrid l’été dernier, le Français a effectué une très mauvaise entame de saison, dans la continuité de ses derniers mois au PSG et de son Euro. Il aura fallu attendre le 10 décembre 2024 et la rencontre face à l’Atalanta pour qu’il délivre une prestation à la hauteur de son talent.

Ce match a Bergame a fait office de déclic chez Mbappé. Bien plus sûr dans chacune de ses prises de balle et ses passes, l’attaquant français s’est imposé comme le leader de l’attaque du Real Madrid lors de la deuxième partie de saison.

Seule ombre au tableau lors de cette dernière : les doubles confrontations face à l’Atlético Madrid et Arsenal. Autrement, Kylian Mbappé s’est montré déterminant en termes de buts sur toutes les autres rencontres décisives de la saison : finale de Supercoupe d’Europe, finale de Coupe Intercontinentale, finale de Supercoupe d’Espagne, barrages de Ligue des champions et lors du Clàsico retour.

Terminer sa première saison hors de la Ligue 1 avec le Soulier d’or et le Pichichi est très positif pour Mbappé. Désormais, son principal défi pour la saison prochaine sera de rester autant prolifique tout en étant bien plus actif sur l’aspect défensif. En outre, s’il évolue toujours en tant qu’attaquant axial, il devra avoir plus de présence dans la surface de réparation adverse que cette saison.

Vinicius (5/10) : Arrivé en pré-saison très affuté, le Brésilien est reparti sur les mêmes bases que la saison dernière en étant passeur décisif sur l’ouverture du score lors de la finale de Supercoupe d’Europe suite à une accélération dévastatrice.

Son début de saison en Liga a été très correct avec 8 buts et 7 passes décisives sur les 14 premiers match (avant sa blessure), compte tenu du fait qu’il est revenu à son rôle d’ailier percutant avec le retour au 4-3-3. Son triplé en Ligue des champions face au Borussia Dortmund a été salvateur pour l’équipe alors qu’elle perdait 0-2 au Bernabéu jusqu’à la 55ème minute.

En revanche, son année 2025 est clairement insuffisante, surtout pour un joueur qui s’était montré autant déterminant durant la deuxième partie de la saison dernière et qui a acquis le statut qui est le sien.

Cette fois-ci, le Real Madrid n’a pas pu compter sur Vinicius dans les moments importants, à l’exception du match aller face à Manchester City et celui retour de Coupe du Roi contre la Real Sociedad. Lors de ces deux rencontres et celle précitée face au Borussia Dortmund, le numéro 7 du Real Madrid a joué avec le coeur et bien lui en a pris.

Vinicius a probablement été affecté par la non-obtention du Ballon d’or ou encore son carton rouge à Valence. Soit. Mais ces épisodes ne justifient pas ses plaintes incessantes envers les arbitres, qui, outre le fait qu’elles soient inutiles, lui font perdre une énergie considérable.

Dans l’effectif du Real Madrid, il est le joueur le plus à même d’effectuer des différences balle au pied. En conséquence, l’équipe a besoin d’un Vinicius concentré et dans sa forme maximal. À lui de relever la tête la saison prochaine.

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Vinicius n’a pas été au niveau qu’exige son statut cette saison (realmadrid.com)

Rodrygo (5/10) : Replacé sur l’aile droite en début de saison après après avoir évolué la majeure partie de la dernière en tant qu’attaquant axial, le Brésilien a immédiatement paru bien plus à son aise. Pouvant combiner et percuter, Rodrygo a effectué une première partie de saison intéressante ainsi qu’un mois de janvier très prolifique en termes de statistiques avec 3 buts inscrits et 5 passes décisives délivrées.

Son but face à l’Atlético Madrid est à relever. À noter également que parmi le trio d’attaque, il est celui qui a été le plus assidu sur les tâches défensives.

Toutefois, bien trop souvent, il a disparu lorsque l’adversité et la difficulté s’élevaient. Lors de la double confrontation face à Arsenal, il a été complètement transparent.

Nombreux sont ceux qui pointent du doigt son nombre conséquent de rencontres consécutives en Liga sans marquer récemment. À titre personnel, l’absence de buts inscrits n’est pas rédhibitoire du moment où un joueur parvient à peser sur le jeu et tirer le collectif vers l’avant.

Cela n’a pas été le cas de Rodrygo. Ses deux Clásicos, ceux de Supercoupe d’Espagne et de Coupe du Roi, malgré un coup-franc inscrit dans le premier, son tout bonnement insuffisant du standing requis pour un attaquant dans ce genre de rencontres.

Fréquemment, son poste est invoqué pour justifier ses performances en demi-teinte. Même si effectivement nous admettons volontiers qu’il pourrait offrir un rendement supérieur sur l’aile gauche (en atteste la rencontre à Vallecas notamment), Rodrygo doit être conscient que même si Vinicius en venait à quitter le club dans un futur proche, ce n’est pas lui qui évoluera sur l’aile en question.

Endrick (5/10) : Extrêmement prolifique dès ses premières entrées en jeu avec des buts remarquables, Endrick n’a par la suite pas trouvé grâce aux yeux d’Ancelotti, probablement en raison de son tir maladroit lors de son entrée au Civítas Metropolitano juste avant l’égalisation des Colchoneros.

Bénéfiant d’opportunités continues en Coupe du Roi dès janvier, le Brésilien a su saisir sa chance en faisant preuve de beaucoup de détermination et de volonté malgré un temps de jeu famélique durant la saison. Dans cette compétition, il a inscrit 5 buts et terminé deuxième meilleur buteur a égalité avec Julian Alvarez. Son meilleur poste reste encore à déterminer mais son attitude incite à l’optimisme.

Arda Güler (4/10) : Attendu au tournant après une fin de saison dernière remarquable, le jeune Turc a déçu en première partie de saison. Lors de cette dernière, les titularisations dont il a bénéficié n’ont pas incité Carlo Ancelotti à le reconduire dans le 11 de base de manière régulière.

Lors du mois de décembre, après avoir démarré deux rencontres consécutives (face à Girona et le Rayo Vallecano), lors desquelles il a marqué un but et délivré deux passes décisives, Arda Güler a vécu une période difficile en début d’année 2025 avec notamment 4 rencontres de suites sans avoir disputé la moindre minute lors du mois de février.

Cependant, le numéro 24 du Real Madrid a retrouvé des couleurs en fin de saison depuis cette fameuse rencontre à Getafe lors de laquelle il a été repositionné en tant que milieu intérieur droit et inscrit le but de la victoire.

Son entrée lors du Clásico de Coupe du Roi et sa performance durant la rencontre face au Celta de Vigo sont venus confirmer les bonnes sensations entrevues à ce poste. En conclusion, même s’il n’a pas répondu aux attentes placées en lui, Arda Güler incite à l’enthousiasme quant à son avenir proche.

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Arda Güler a terminé la saison sur une note positive (Photo by Denis Doyle/Getty Images)

Brahim Díaz (4/10) : L’hispano-marocain fait partie des joueurs de l’effectif qui n’ont pas été à même d’offrir le même rendement que celui de la saison précédente. Même si ces buts face à l’Atalanta, Manchester City et l’Atlético Madrid en Ligue des champions se sont avérés déterminants, Brahim Díaz n’a pas été aussi flamboyant que lors de l’exercice précédent.

Irrégulier, le natif de Malaga n’est pas parvenu à influer sur la saison du Real Madrid comme on aurait pu l’attendre de lui, eu égard à ce qu’il avait montré la saison dernière.

Son entrée ratée en finale de Coupe du Roi et celle plutôt réussie lors du dernier Clásico de Liga démontrent que l’ancien joueur de Manchester City n’a pas été capable d’offrir des certitudes à Carlo Ancelotti.

L’entraîneur du Real Madrid

Ancelotti (4/10) : Pour sa dernière saison à la tête du Real Madrid, l’Italien est revenu à un 4-3-3 alors que les joueurs avaient trouvé leurs marques dans le 4-4-2 en losange de la saison dernière.

Ce qui est le plus surprenant est qu’il se soit ingénié à maintenir le trio d’attaque l’écrasante majorité de la saison alors qu’il déséquilibrait l’équipe défensivement tout en ne parvenant que très rarement à inscrire des buts en phase de possession. La fébrilité constante de l’équipe sur les corner défensifs et l’impuissance sur ceux offensifs une grande partie de la saison est un autre point négatif.

Même s’il convient de reconnaître que le prêt d’un latéral durant la trêve hivernale après la blessure de Carvajal aurait dû être effectué de la part de l’équipe dirigeante, rien ne justifie qu’il n’ait pas donné sa chance à un canterano à ce poste. En effet, Aguado, Fortea et Cristian auraient mérité d’être essayés et qui sait, une belle surprise comme avec Raúl Asencio aurait pu avoir lieu.

Sa gestion des rotations a également fortement laissée à désirer. En revanche, il convient de souligner et de saluer la confiance qu’il a accordé à Dani Ceballos alors que peu croyaient en lui après la saison dernière.

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