Tribune Nantaise
·24 de dezembro de 2024
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Le 32e de finale de Coupe de France entre la JA Drancy (N3) et le FC Nantes (Ligue 1), remporté 4-0 par les Canaris samedi au stade Bauer, a laissé place à une vive polémique. Le président de Drancy, Alain Melaye, a reproché à Nantes de ne pas avoir laissé sa part de recette, ce qui aurait creusé un trou de 40 000 euros dans les finances du club amateur. Une accusation à laquelle Waldemar Kita, président nantais, a répondu avec fermeté dans l’Équipe.
Visiblement agacé, Waldemar Kita n’a pas tardé à réagir. Selon lui, l’attitude des dirigeants de la JA Drancy ne justifiait pas un geste financier de la part de son club. « Ce qui est dit n’est pas correct. Si on veut discuter de quelque chose, il faut être correct avec les gens et bien les accueillir », a-t-il déclaré, évoquant un manque de courtoisie de la part de Drancy.
Le président des Canaris déplore notamment l’absence de contact avec son homologue drancéen. « Ni le président ni personne de son club ne s’est présenté à nous. Il (Alain Melaye) n’est pas venu me voir, on n’a pas bu un café ou un verre ensemble. Je trouve cela regrettable. Ce n’est pas parce qu’on est un club pro qu’on ne mérite pas de respect. Les clubs pros ne sont pas des vaches à lait », a-t-il ajouté.
La JA Drancy espérait que Nantes renoncerait à sa part des 13 000 euros de recette générés par la rencontre. Mais le club nantais a expliqué que ses frais de déplacement dépassaient cette somme, justifiant ainsi sa décision de garder sa part.
« Je ne suis même pas chargé des questions financières. Il y a des gens au club qui s’occupent de cela. Mais on me cible parce que je suis la bête noire », s’est défendu Waldemar Kita, estimant que les accusations portées contre lui n’étaient pas fondées.