Le Journal du Real
·02 de junho de 2025
Une semaine après sa présentation, Xabi Alonso fait réagir par sa communication millimétrée

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·02 de junho de 2025
Xabi Alonso était attendu sur le fond comme sur la forme. Présenté comme le nouvel homme fort du Real Madrid, il a occupé le devant de la scène médiatique, déclenchant des réactions partagées. Entre éloges sur sa clarté d’expression et critiques sur sa prudence, les premières impressions autour du Basque oscillent entre admiration et frustration.
Lors de sa prise de parole, Xabi Alonso a choisi ses mots avec soin, laissant de côté les questions les plus brûlantes. « Xabi Alonso apprend à dribbler », titre ironiquement Miguel Gutiérrez dans son émission La Libreta de Van Gaal, diffusée sur Radio Marca dans Despierta San Francisco. L’ancien joueur a soigneusement évité de commenter les cas épineux de l’effectif ou les attentes précises du président Florentino Pérez. Une attitude qui a alimenté la critique dans plusieurs médias sportifs, de El Larguero à El Chiringuito.
Xabi Alonso, en quelques minutes, est passé du costume d’icône au rôle d’acteur stratégique. Certains observateurs comme Paul Tenorio ou Raúl Varela ont salué « une intervention posée, calme, presque professorale », là où d’autres ont pointé « un discours préparé pour ne rien dire de trop ». Selon Marca, son ton a été jugé « diplomatique, mais pas passionné », un détail qui n’a pas échappé aux commentateurs de Tiempo de Juego ou Carrusel Deportivo.
Le Nodcast de la semaine, réalisé par Miguel Gutiérrez, a été intégralement dédié à cette présentation. « Xabi Alonso apprend à dribbler », répète-t-il, en référence à sa capacité à éviter les pièges médiatiques dès ses premières déclarations. Dans cet épisode, il revient sur l’ensemble des réactions de la presse sportive espagnole, soulignant à la fois l’espoir suscité par Alonso et la méfiance qu’inspire sa prudence. Un lancement tout en contrôle, mais qui pourrait aussi être interprété comme une volonté de ne pas froisser les équilibres internes du vestiaire merengue.
Edgar Yon