Olympique-et-Lyonnais
·12 de dezembro de 2024
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Il l’avait avoué sans véritablement l’avouer mercredi en milieu d’après-midi du côté du GOLTC. Interrogé sur la question d’une semaine décisive pour l’OL, Pierre Sage a convenu que les deux rendez-vous à venir étaient importants pour son groupe, mais qu’il ne voyait pas plus loin que ce jeudi (21h) pour le moment. Estimant que son équipe "est à l’altitude qu’on souhaitait", l’entraîneur lyonnais est conscient qu’un gros col se présente au Parc OL pour cette 6e journée de Ligue Europa.
Si l’Eintracht Francfort n’est pas le nom le plus ronflant du football allemand, la formation du Main a remporté cette compétition en 2022. Plus proche de nous, elle est actuellement dauphine du Bayern Munich en Bundesliga et troisième à égalité avec le leader en Coupe d’Europe. Alors forcément, l’OL est attendu au tournant ce jeudi face à son public. Il y en avait déjà eu un il y a deux semaines contre Qarabag et Nice, il y en aura un autre cette semaine pour des raisons bien différentes.
Quand le dernier rendez-vous européen avait permis de remettre l’OL à sa place, à savoir le top 8 de ce mini-championnat, la venue de Francfort doit permettre de conforter cette position, mais aussi d’envoyer un vrai signal. Sans faire injure aux prestations des coéquipiers d’Alexandre Lacazette ni au pedigree des récents adversaires, l’embellie rhodanienne s’est avant tout faite face à des équipes à la portée d’un club comme l’OL. Le travail a été fait, parfois à mi-temps, et ce match contre Francfort doit servir à savoir où se situe vraiment cette équipe lyonnaise dans son développement. Estimant qu’il "est difficile d’évaluer où l’on en est par rapport où on veut aller, qui est un monde idéal", Pierre Sage est malgré tout conscient des "gros progrès dans le jeu, la maîtrise émotionnelle, et même la maîtrise du résultat. Mais cela se joue dans la durée."
La durée d’une saison, mais aussi d’un match, comme l’OL a souvent tendance à l’oublier. Contre Francfort, la moindre déconcentration pourrait se payer cash. Car en face, c’est peut-être tout ce que peuvent détester les Lyonnais. Une équipe portée par un jeu offensif, mais surtout des transitions très rapides. "C’est une équipe qui va très vite vers l’avant, notamment à la récupération du ballon. Ils mobilisent huit positions pour défendre et les deux attaquants gardent des portes de sorties pour accéder vite à la profondeur." On l’a vu dans un passé pas si lointain, ce genre de situation peut mettre très facilement à mal l’OL.
Réussir une prestation de haute volée ce jeudi soir (21h) serait donc un bon message à envoyer pour confirmer le retour au premier plan de Corentin Tolisso et ses partenaires. Une façon aussi de préparer au mieux le déplacement à Paris dès dimanche soir (20h45) pour un deuxième choc en l’espace de quatre jours. On l’a dit, cette semaine est décisive à plus d’un titre. L’OL doit réussir à combiner validation des acquis et résultat comptable pour que l’évolution observée depuis des semaines soit complètement validée.
Car si Pierre Sage a mis en avant le résultat positif contre Nice (3-0), l’OL a pour le moment toutes les peines du monde quand le niveau s’élève. Non pas dans le jeu comme on a pu le voir à Lille, mais dans la capacité à prendre des points. Avant l’Eintracht Francfort puis le PSG, les Lyonnais n’ont pris que six points (sur 18 possibles) contre le top 8 de Ligue 1 dans cette première partie de saison. C’est peut-être là la plus grosse marge de progression de cette équipe qui redonne du plaisir à ses supporters. Mais il faut désormais concilier beau football et réussir comptable.