Girondins4Ever
·05 de agosto de 2025
[Interview Girondins4Ever] Marvin Esor : “On est de tout cœur avec Bordeaux, en espérant qu’ils puissent aller chercher ce que l’on souhaite tous”
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·05 de agosto de 2025
Pendant cette période de préparation d’avant saison des Girondins de Bordeaux, nous nous sommes entretenus avec Marvin Esor, enfant du club et actuellement entraîneur du FC Bassin d’Arcachon, club évoluant dans le championnat de National 3. A l’issue du match amical disputé samedi dernier entre les deux clubs, nous avons évoqué avec lui plusieurs sujets comme sa préparation d’avant saison, sa dernière saison, Tommy Baup, Lucas Dumai, ses objectifs mais aussi le match disputé contre les Girondins, ses avis sur l’effectif, le nouveau système, les attentes et plein d’autres points…
Comment se passe ta préparation avec ton club d‘Arcachon ?
Tout se passe sereinement bien. On accueille de nouveaux acteurs au sein du club. On a commencé relativement tôt pour bien apprendre à se connaître. Enfin, du moins tôt… ce n’est pas ce que j’appelle forcément tôt mais en tout cas on a une préparation de six semaines. Donc tout se passe crescendo et plutôt bien.
Vous avez réalisé une belle saison en tant que promu la saison dernière, en terminant à la 3ème place à égalité de points avec le 2ème. Quel va être l’objectif cette année ?
On a réalisé une belle saison, qui n’a pas été simple néanmoins sur la globalité du championnat pour toutes les équipes je pense, hormis Bayonne qui a réussi à se décrocher à un certain moment du championnat. C’est bien, il faut aussi s’appuyer sur ça parce qu’on a su la faire avec notre identité et ce qu’on voulait amener à ce championnat. Cette année, c’est de pouvoir un petit peu plus asseoir cette identité de jeu, puis surtout mieux voyager que la saison dernière. Mais avant tout, pouvoir faire évoluer le club dans son entièreté. On sait très bien qu’on reste une finalité mais on a surtout besoin que le club s’élève comme il le fait depuis plusieurs années. Qu’il nous aide à pouvoir passer un cap si cela est possible. On espère surtout bien commencer, en tout cas on va faire en sorte. Mais bon après, une saison c’est long, donc les objectifs peuvent malheureusement varier par moments.
Pour cette nouvelle saison, il y a eu un renouvellement de ton effectif un peu plus important que la saison dernière (départs d’Aleaddin, Anthony, Léo, Ryan, Nicolas, Quentin, Radwane, Jiann, Kévin, Enzo, Axel). Peux-tu l’expliquer ? C’était nécessaire par rapport aux objectifs que tu t’es fixés cette saison ?
Oui, il y a eu plusieurs départs. Après c’est aussi une stratégie club. Je remercie les garçons d’avoir été loyaux envers le club, d’avoir tout donné à chaque moment pour le club et à chaque sollicitation du club. Ils ont réussi à fédérer aussi et à maintenir ce club en National 3 donc c’est très important et ça ne se résume pas qu’aux samedis. C’est vraiment toute une année. Après, comme je le disais, il y a aussi une stratégie club. Si on veut pouvoir développer le club et surtout avoir un ancrage territorial, il faut tout simplement compter aussi sur les joueurs du club, surtout les joueurs du club sur lesquels on investit du temps et de l’amour afin de pouvoir pérenniser. Avoir un ancrage territorial. On a aussi fait le choix de recruter des joueurs qui avaient la possibilité de pouvoir habiter très proche du site d’entraînement et donc du club. Surtout en agrémentant le fait qu’on voulait faire hisser quelques joueurs venant de l’académie, avec l’équipe première.
Côté départs justement, il y a Tommy Baup qui a passé quelques mois avec toi à Arcachon et qui a fait le choix de rejoindre les Girondins pour le groupe R1. Peux-tu m’en dire un peu plus sur lui ? Ton avis sur le fait qu’il ait rejoint les Girondins ?
Tommy, ce sont les meilleures rencontres qu’on peut avoir dans le football. Il nous a vraiment enlevé une épine du pied sur le moment. Avec nous, il a très, très humblement accepté un challenge, il a vite donné son accord. Il a vite partagé notre idée. Il était venu pour quelques matchs puis finalement au vu de son investissement et de l’homme qu’il est, on a décidé de ne pas le consommer mais bien au contraire de pouvoir lui faire une place au sein du groupe dans lequel il a vraiment su trouver sa place. Après c’est un rôle de gardien, c’est assez particulier, c’est assez complexe comme poste. Il a eu, je pense, une belle opportunité de rejoindre les Girondins. Le contexte c’est qu’il habite juste à côté du Haillan donc ça n’a plus rien à voir non plus avec l’investissement que les joueurs peuvent mettre en venant de Bordeaux. Je suis très content pour lui.
Dans le sens inverse, pour remplacer Tommy Baup tu as recruté l’ancien bordelais Guerric Bernou. Mais tu peux aussi compter sur l’arrivée de Lucas Dumai, qui a passé quatre ans avec la réserve. Peux-tu nous parler des arrivées de ces deux recrues ? Qu’attends-tu d’eux pour cette saison ?
Concernant Guerric, c’est une personne que j’ai appris à connaître depuis la saison dernière avec Christopher Glombard. Il avait été charmé par le joueur et c’est surtout lui qui était rentré en contact avec le joueur. J’ai appris à le connaître dès qu’il a donné son accord dans la première semaine d’entraînement. C’est une très belle personne, on le sent très axé sur les autres, très bienveillant et avec de très, très bonnes qualités de gardien, c’est indéniable. Il est encore jeune mais il a une soif, une grande envie de pouvoir se développer. On doit se porter garant là-dessus et l’amener à vivre une des plus belles aventures de sa carrière à nos côtés. C’est vraiment une très, très belle personne et je doute de me tromper. Lucas Dumai c‘est un peu différent, on le connaît depuis que je suis en poste sur l’équipe première. C’est un garçon où on a vraiment pris le temps pour se positionner dessus. La saison dernière on n’a pas réussi à le faire venir, en tout cas on n’était pas dans les clous. Aujourd’hui nos chemins se croisent et on en est très contents parce que sa plus grande qualité est humaine, un peu comme Guerric. Après, dans le jeu il a aussi un très, très bon profil qui complète et qui nous permet d’être au fait de notre volet de qualité de joueur dans notre milieu de terrain. C’est une personne qui a beaucoup de bienveillance envers le collectif et ça n’a pas de prix.
En parlant d’effectif, Bruno Irles a fait le choix de ne conserver que trois joueurs par rapport à la saison dernière (Bahassa, Trichard, Grillot). Est-ce que tu penses que c’était nécessaire où est-ce qu’il aurait pu rester un peu plus dans la continuité ?
Je pense que dans un projet, forcément les joueurs identifiés au club ont toujours un plus, un supplément d’âme, on n’a rien inventé. Maintenant, faut-il pouvoir les avoir aussi. Faut-il pouvoir les avoir et surtout pour remplir l’objectif qu’on demande à Bruno Irles. Je pense que c’est une personne qui doit prendre des responsabilités. Quand on est à son poste les choses sont beaucoup plus complexes, beaucoup plus compliquées. Et quand on est en face, tout nous paraît beaucoup plus logique. Malheureusement ce n’est pas ça sinon il y aurait pêle-mêle de coachs. Donc je pense qu’il a une idée claire donc voilà le pourquoi du comment. Maintenant je pense qu’il faut l’accompagner dans ses idées, le soutenir dans ce qu’il va proposer. Il est au service du club donc à partir de là on est tous concernés. En tout cas sur le match qu’on a pu vivre, il y a des choses qui pourraient être intéressantes. Maintenant, on ne sait jamais comment va se dérouler une saison.
Il y a encore trois joueurs qui sont toujours là et qui ont été mis à l’écart (Merdji, Yambéré, Beugré), sans oublier qu’il ne semble pas compter sur Lassana Diabaté. Que penses-tu de la situation de ces joueurs sachant que Merdji était le meilleur buteur et Yambéré le capitaine ?
Elle est compliquée cette question (sourire). Bruno Irles est vraiment là pour un objectif, je ne vois pas autre chose que ça à travers ses idées. C’est-à-dire réaliser ce que tout un peuple Marine et Blanc attend et n’espérait pas, monter en National. Donc à partir de là on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de choses qui se mettent sur le chemin. Il est arrivé à ce niveau-là, avec des joueurs et un recrutement fait à la va-vite, peut-être pas ses désirs. Maintenant on n’est pas à l’intérieur de ce groupe pour savoir le pourquoi du comment. En tout cas je trouve que jusqu’à présent les paroles sont assez respectueuses de chaque côté, il n’y a pas de déclarations véhémentes. Ça peut aussi être du côté des joueurs. Des fois on peut penser que c’est du côté du coach, on peut se tromper par moments car des fois ça vient plutôt de l’inverse que du coach. Généralement du côté d’un coach, quand on a des joueurs déterminés et prêts à mourir pour la cause du club, il est très compliqué de fermer les yeux là-dessus. Le football reste aujourd’hui une collaboration, on le voit bien. Peut-être que les joueurs sont de moins en moins attachés à l’institution mais c’est aussi le monde dans lequel on vit et dans lequel on évolue.
Pour revenir au match de samedi dernier, on imagine que c’est un beau mélange de sentiments de recevoir l’équipe première des Girondins à Arcachon ?
Sur le sentiment de recevoir l’équipe première des Girondins, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère qu’il pouvait y avoir. Une fois de plus, c’est plus qu’un club, tu le ressens, même si nous à domicile on a bien senti qu’on jouait face à notre papa (sourire), qu’il fallait vraiment s’employer. C’est tout à leur honneur parce que c’est un club rempli d’histoire. Il y a beaucoup de gens qui ont laissé larmes, sueurs et sourires. Je suis quand même content que ce côté de l’histoire reste intacte parce que les Girondins, quand ils se déplacent, ne se déplacent pas seuls mais ils se déplacent avec un petit peuple. Suivant les années, il s’agrandit, il diminue mais le peuple reste là, le poumon est là.
Quel est ton ressenti et ton analyse de la rencontre pour ton équipe ?
Concernant mon analyse de la rencontre, la présentation du match tournait autour d’une intensité, de jeu sans ballon, de pouvoir aller chercher notre adversaire très haut sur le terrain, de respecter notre identité. On monte crescendo là-dedans, ça a été largement respecté, surtout en première mi-temps parce que le dispositif le permettait. Ça a été pour moi quelque chose de très, très bien. Après, il nous manque encore sur la zone de déséquilibre et dans les espaces de finition, un peu d’automatismes. Mais on y retournera bientôt. Donc très satisfait par rapport à ça. On mesure toujours nos analyses parce que les Girondins sont aussi en rodage on l’a bien senti. Sur la seconde période on a été plus directs, on a été plus verticaux, c’était plus intéressant. Il y avait beaucoup moins d’adversité défensive mais beaucoup d’efforts. Le match était un petit peu plus fou-fou. En tout cas j’ai bien apprécié notre visage, c’était surtout ça. On n’était pas du tout focus sur le score, il n’y avait pas trois points à la fin du match donc ce n’est pas ce qui nous intéressait. Ce qui nous intéressait c’était de pouvoir valider un travail remis en question toute la semaine. Les garçons ont su s’approprier tout ça.
Et quel est ton ressenti sur la prestation bordelaise ?
Concernant les Girondins, j’ai trouvé une équipe très intéressante en transition. Ça manquait un peu de jus mais c’est normal parce que je pense aussi qu’il y a une semaine de travail, une semaine d’entraînement assez lourde et chargée. Une équipe avec un gardien qui sera, je pense, assez atypique dans ce championnat-là, qui ne sera pas facile à bouger. Un bloc défensif que j’ai aimé, ils sont restés très lucides sur leur état du moment. Par moments ils sont venus chercher un peu plus haut. Ils nous laissent penser que vous avez le contrôle du jeu, ils vous obligent à commettre l’erreur. Je demande à voir en championnat, là ça reste un match amical, on est là pour parfaire la mécanique. On n’avait donné que deux consignes, on n’a pas globalisé parce qu’on n’est pas en état de tout faire et je pense que pour les Girondins c’était un peu la même chose. Des profils très intéressants. Je leur souhaite de pouvoir avoir dans la saison un facteur que tous les clubs aiment bien, un facteur assez positif où dans des rencontres les choses tournent bien pour nous.
La saison dernière sur TV7 tu étais assez critique sur le jeu très stéréotypé mis en place, avec du jeu long sur Carroll. Aujourd’hui Bruno Irles tente de mettre en place un nouveau système de jeu à trois défenseurs centraux et deux pistons. Comment l’as-tu ressenti pendant le match ? As-tu vu du changement par rapport à la saison dernière ?
Oui, on a senti une différence, tout simplement parce que ce sont d’autres profils. Mais il faut leur laisser le temps. C’est vrai que l’année dernière j’étais un peu plus critique mais c’est normal parce qu’on est en championnat et on est censé livrer notre meilleure prestation. A partir de là, quand on fait ce métier-là, la critique nous fait avancer. Elle n’est pas là pour être pointée du doigt, en tout cas je ne vois pas ça comme ça. Je pense qu’ils n’avaient pas d’autres choses à faire aussi avec le manque de temps, le manque d’organisation. Là, ce système est intéressant, après je ne suis pas trop friand d’avoir des défenses à trois parce que très souvent on se retrouve à deux, on est un peu à la merci de tout le monde. Mais attention car quand on a trois défenseurs centraux qui s’épanouissent dans ce rôle-là on devient très, très vite solide. Pour les pistons, on a aujourd’hui de plus en plus de joueurs qui peuvent jouer dans ce registre-là, dans ce rôle-là, des milieux de terrain qui n’ont pas forcément d’impact mais qui ont un bon impact défensif donc ils peuvent y jouer. Des latéraux qui ont des lacunes défensives mais qui apportent énormément offensivement. Donc je ne m’en fais pas forcément. On est souvent critiques avec ces postes-là mais il faut pouvoir les comprendre. Ça reste des postes hybrides. Je n’aime pas trop les nommer comme pistons mais plus comme des joueurs hybrides parce qu’ils ont une grosse responsabilité à travers le jeu. Ils n’ont pas forcément un impact en continuité sur le jeu. C’est un poste qui est très, très compliqué mais qui peut vite se pallier par des profils types. Je ne m’en fais pas trop pour ça mais il faut surtout trouver une bonne charnière de trois défenseurs qui va pouvoir voyager toute la saison. Forcément quand on a trois défenseurs centraux, on découvre très souvent trois défenseurs sur quatre qui savent jouer dans l’axe donc dès qu’il en manque un, on est très vite mis à mal.
Est-ce que le groupe bordelais te semble plus fort que la saison dernière et est-ce qu’il y a des éléments qui ont attiré ton attention sur ce match amical ?
Plus fort, je ne pourrais pas te dire puisqu’ils n’ont pas encore commencé le championnat donc on verra bien. Qu’est-ce qu’on peut appeler plus fort ? Tout se respecte et la saison dernière ils ont fait ce qu’ils pouvaient. Je rappelle qu’ils ont quand même été en haut du classement. Je ne suis pas certain qu’il y ait beaucoup de clubs qui, dans l’urgence et dans la crise où pouvaient être les Girondins, auraient réussi à tenir bon jusque-là. Donc je ne sais pas si elle sera meilleure, en tout cas je pense qu’elle sera beaucoup plus semblable aux idées que voudra montrer Bruno Irles.
Comment ferais-tu à la place de Vital Nsimba qui s’entraîne avec les Girondins ?
Concernant Vital, je ne suis pas à sa place (sourire). Il y a plein de choses à prendre en compte, sa situation familiale, la sortie de sa carrière aussi. On ne va pas se mentir, aujourd’hui signer aux Girondins ne voudrait pas dire de mettre fin à un chemin professionnel, mais en tout cas le complexifier. Je suis toujours partant sur l’idée qu’à partir du moment qu’on est sur un rectangle vert on a de quoi démontrer donc tout est faisable. Bien sûr qu’aujourd’hui s’il n’a pas de point de chute, en tout cas de club pouvant l’accueillir, ça serait un renfort ne serait-ce que pour le club et surtout pour lui. Ça lui permettrait de jouer plutôt que de rester sur une année blanche.
Est-ce que tu penses que le fait d’avoir une vraie préparation estivale peut finalement tout changer cette saison ?
Je pense que la préparation estivale est faite pour ça, elle est faite pour changer le cours d’une saison précédente. Souvent la saison dernière on nous disait qu’on était sur la lancée de notre saison, non. Je pense qu’on n’est jamais sur la lancée d’une saison parce qu’il y a un coup d’arrêt. On peut savoir à quel point les coups d’arrêts de la trêve hivernale peuvent faire mal alors je n’ose même pas imaginer les trêves estivales. Bien sûr qu’en tant que technicien ça nous permet de pouvoir ressentir un groupe sans l’objectif du week-end pouvant peser sur l’environnement. On a des joueurs beaucoup plus libérés, que ce soit humainement et sportivement. Après, tout se conditionne dans la première semaine du championnat et là ce ne sont pas les problèmes qui commencent (sourire) mais c’est différent. Je pense que dans tous les cas une préparation est inévitable. Il faut pouvoir l’amener à bien. Les résultats sont selon moi moins importants. Pour certaines équipes, elles peuvent être championnes des matchs amicaux et arrivées en championnat ce n’est plus du tout la même chose. C’est surtout être dans le travail et retrouver une quintessence de celui-ci.
Qu’est-ce que l’on peut souhaiter aux deux équipes ?
Pour notre club, de pouvoir continuer à se développer comme on peut le faire. On l’a encore vu samedi dernier, on est capables de pouvoir emmener un événement au maximum de son échelle, en tout cas pour nous. On a passé un super moment et je pense que le public aussi. On a aussi le staff au niveau des partenaires qui a été performant en ce sens-là. Benjamin a pris cet événement et il a su en faire quelque chose d’impactant donc c’est ce qu’on souhaite pour le club. Qu’il se développe dans ce sens-là et que les gens soient heureux à chaque fois qu’ils parlent du FCBA. Qu’ils se sentent bien dans les infrastructures du FCBA et qu’ils représentent le FCBA en dehors de la maison. Pour les Girondins je souhaite forcément de réaliser l’objectif pour les personnes qui vont avoir les responsabilités d’emmener le club dans cet objectif-là. Puis bien sûr pour toute une région qui a besoin de ça donc on est de tout cœur avec eux. On est de tout cœur avec eux, en espérant qu’ils puissent aller chercher ce que l’on souhaite tous.
On ne pouvait pas te laisser sans te demander si tu avais un petit message à passer aux supporters bordelais ?
Mon dernier message, surtout pour les supporters Girondins c’est de continuer d’aimer avec passion. Des fois dans une relation il y a des hauts et il y a des bas mais ce n’est pas pour autant qu’on se quitte donc qu’ils continuent comme ça. Surtout, quand on est un peu plus dans les difficultés, dans les moments un peu plus complexes, de se rappeler qu’il y a toujours une belle fin en général. Il y a toujours une belle fin à partir du moment qu’on reste toujours loyal et bienveillant les uns envers les autres. Comme disait ma maman, on change les choses par l’amour alors restons dans l’amour, dans la bienveillance et il n’y a pas de raisons pour que ça ne revienne pas comme ça l’a été avant.