Endrick dépassé dans la hiérarchie pour 2025-2026 | OneFootball

D’abord perçu comme un élément de complément, Gonzalo a su faire évoluer son statut à force de performances convaincantes. À seulement 21 ans, l’attaquant formé à Valdebebas vient d’être récompensé par une prolongation de contrat jusqu’en 2030, assortie d’une clause libératoire colossale d’un milliard d’euros, rapporte AS. Une marque de confiance rarement accordée à un joueur si jeune, qui acte la volonté du Real Madrid de s’appuyer durablement sur lui dans son projet sportif.

La signature du contrat s’accompagne d’une intégration officielle au sein de l’équipe première. Et si le mythique numéro 9 laissé vacant par Kylian Mbappé n’a pas encore trouvé preneur, la candidature de Gonzalo se fait de plus en plus crédible. Sa dernière prestation d’envergure, quatre buts et un statut de titulaire lors de la Coupe du monde des clubs, a renforcé son crédit auprès du staff technique et des dirigeants.

Endrick face à une concurrence féroce

Arrivé à Madrid avec le statut de phénomène annoncé, Endrick découvre la réalité d’un vestiaire ultra-compétitif. Malgré ses sept buts inscrits en 843 minutes la saison passée, le Brésilien peine à franchir le palier attendu. Et à la fois, l’émergence et la prolongation de Gonzalo viennent compliqué plus les choses pour le natif de Taguatinga. Mbappé, désormais figure centrale de l’attaque madrilène, occupera la pointe. Derrière lui, Gonzalo semble avoir pris une longueur d’avance sur Endrick dans la hiérarchie des doublures.

Pourtant, l’ancien joueur de Palmeiras reste déterminé à s’imposer à Madrid. À ce jour, aucun prêt n’est à l’étude. Mais la saison 2025-2026 pourrait bien être décisive pour son avenir. Dans un schéma où les places sont chères et les minutes comptées, le Brésilien devra convaincre Xabi Alonso qu’il peut peser malgré la concurrence interne.

Le choix stratégique du Real de prolonger Gonzalo à long terme s’apparente ainsi à un test grandeur nature pour Endrick. Plus que jamais, il lui faudra lutter pour exister.

Djamel Bennacer