Dissolution ultras : Retailleau temporise | OneFootball

Alors que la Brigade Loire (supporters du FC Nantes) était visé par le projet de dissolution mené par Bruno Retailleau, le spectre funeste semble s’éloigner. De quoi espérer pour les supporters de l’ASSE ?

Depuis plusieurs semaines, la tension est palpable autour de certains groupes ultras en France. Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a placé plusieurs collectifs sous le feu des projecteurs, menaçant explicitement les Magic Fans (MF91) et les Green Angels (GA92) de dissolution, au même titre que la Brigade Loire du FC Nantes. Toutefois, un récent tournant dans le dossier nantais montre une nouvelle fois que rien n'est acté bien que le danger soit plus présent que jamais.

Brigade Loire : un changement de cap ministériel

Initialement intransigeant, Bruno Retailleau semblait déterminé à engager la procédure visant à dissoudre la Brigade Loire. Mais ces derniers jours, le discours s’est adouci. Selon Ouest France, le ministre a reconnu l’importance d’une « prise de conscience » de la part des supporters pour éviter une décision radicale. Il mise désormais sur une baisse des tensions et de la violence, invitant également les clubs à prendre leurs responsabilités dans la sécurisation des tribunes. En filigrane, un constat s’impose : l’absence d’éléments juridiques suffisants pour mener à bien la dissolution a poussé le ministère à adopter une posture plus conciliante.

ASSE : MF91 et GA92, des cas similaires ?

Les groupes stéphanois, eux aussi sous la menace d’une dissolution, peuvent voir dans cette évolution un signal encourageant. Si le cas de la Brigade Loire est finalement préservé, les MF91 et GA92 ne pourraient-ils pas bénéficier du même cadre ?

Vers une convention pour encadrer les supporters

Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a évoqué la mise en place prochaine d'une convention avec la Ligue de Football Professionnel (LFP), destinée à clarifier les rôles de chacun dans la sécurisation des rencontres. Un dispositif qui pourrait également concerner l’ASSE et ses groupes ultras, favorisant un dialogue apaisé plutôt qu’un bras de fer judiciaire. Pour les supporters stéphanois, cet horizon pourrait bien être celui d’une sortie de crise plus douce, à condition de répondre aux appels à la responsabilité collective.

La prudence reste de mise, mais les supporters des Verts peuvent légitimement espérer, à l’image de la Brigade Loire, éviter une issue extrême.