Les salaires de l'ASSE dévoilés, un modèle à la Arsenal pour les Verts | OneFootball

Comme chaque année à peu près à la même période, le quotidien sportif L'Équipe révèle les salaires des joueurs de Ligue 1. Les dix plus gros salaires de l'AS Saint-Étienne sont donc sortis ainsi que le modèle utilisé par Kilmer.

Comme chaque année, le quotidien sportif L'Équipe s'intéresse aux salaires de la Ligue 1. Pour chaque club, il analyse les dix plus gros salaires mais également le modèle utilisé par les différentes directions. Du côté stéphanois, c'est la première saison avec Kilmer Sports Ventures à la tête de l'AS Saint-Étienne. On ressent déjà la patte du groupe canadien sur les salaires des joueurs stéphanois. L'Équipe explique que Kilmer s'inspire du système de primes de performance mis en place en son temps par Arsène Wenger à Arsenal, où ils ont travaillé avec lui. Du côté de l'ASSE, on préfère les primes importantes aux salaires exorbitants dans le but de préserver l'unité du groupe, une homogénéité en termes de grille de salaires et cela permet de motiver les joueurs blessés ou en méforme à revenir plus vite.

"Ce modèle version Gunners prévoit un delta du salaire de l'ordre de 40 %. Il est indexé sur une foultitude de bonus liés au rendement du joueur et de l'équipe : présence sur la feuille de match, nombre de titularisations et de matches joués corrélés aux points pris. Une prime au but et/ou passes décisives a, en revanche, été exclue. Ceci afin de préserver l'unité collective du groupe. Il revient à chaque joueur de négocier individuellement la ventilation de ses bonus, à partir d'un tableau les concernant tous. Ce système présente plusieurs avantages : en plus de permettre au club d'amortir autant que faire se peut l'aléa du résultat sportif, il offre une certaine homogénéité en termes de grille de salaires. Chaque catégorie de joueurs (cadres, jeunes...) gagne à peu près le même montant. Ce qui assure la paix sociale dans le vestiaire. Cette stratégie sportive motive aussi les joueurs blessés ou en méforme à revenir au plus vite." explique L'Équipe.

Ainsi à Saint-Étienne, les salaires mensuels bruts ne sont pas parmi les plus élevés de l'élite, loin de là. La variable pouvant donc monter jusqu'à 40% sera quant à elle très importante selon les joueurs. Sans compter celle-ci, c'est Yunis Abdelhamid qui possède le plus gros salaire mensuel brut (80 0000€), suivi de près par Ibrahim Sissoko (70 000€). Plusieurs joueurs arrivent ensuite avec un salaire évalué à 60 000€ mensuel brut (Appiah, Cardona, Davitashvili, Fomba, Larsonneur, Wadji). Enfin, ce sont Briançon et Tardieu qui ferment ce top 10 avec 50 000€ mensuel brut.