Champion de France CFA en 1971 | OneFootball

A la mémoire de Patrice Kervarrec, nous nous intéressons aujourd'hui au Championnat de France Amateur (CFA), appelé également "Challenge Jules-Rimet" à ses tous-débuts. Pour les plus jeunes, ils vont découvrir le nom du joueur Kervarrec, avant-centre prometteur, en concurrence avec Philippe Gondet : pas simple !

De g à d : Kervarrec, Contassot, Rampillon, Audiger, supervisés par Suaudeau (photo Joël Martin).

Cette compétition, organisée par la FFF, a lieu entre 1935 et 1971. Elle connaît plusieurs changements de formule au cours de son histoire. A partir de 1948, une nouvelle organisation apparaît, appelée "Division Nationale", et jouée sous forme de groupes, découpés géographiquement sur tout le territoire français. Les vainqueurs de chaque groupe se disputent le titre en fin de saison.

La Division Nationale constitue le premier niveau amateur. Tous les clubs, même ceux disposant d’un statut professionnel, peuvent engager une équipe dans ce championnat. Pour la petite histoire, seul le club de l’AS Monaco a remporté dans la même saison, le championnat de France professionnel (son 1er titre) et celui des amateurs, en 1961. Pour la grande Histoire du FC Nantes, le dernier Championnat de France Amateur, organisé ainsi, se joue lors de l’édition 1970/1971, et est remporté par les Canaris !

Nous sommes le 12 juin 1971, sur le terrain d’Auxerre, les Canaris, emmenés par leur entraîneur-joueur, Jean-Claude Suaudeau, disposent des Verts de l’AS Saint-Etienne, par 3 buts à 1, après la prolongation. Les buts sont marqués par Patrice Kervarrec (deux fois) et Jacky Contassot. Cette équipe a fière allure. Nous pouvons parler de deuxième équipe professionnelle nantaise, avec de gauche à droite (debout) Jean-Paul Bertrand-Demanes, Bernard Gardon, Raynald Denoueix, Jean Claude Suaudeau, Philippe Barot, Jean Luc Laguillez, et (accroupis) Michel Albaladéjo, Patrice Kervarrec, Joël Audiger, Gilles Rampillon, Jacky Contassot. La vitrine des Jaune et Vert se garnit d’un trophée supplémentaire, remporté face au grand rival sportif stéphanois de l’époque.