Bruno Irles : « Il a un appareil qui est sous l’aisselle, avec une sonde au niveau du cœur. Si le cœur s’arrête, l’appareil envoie un choc électrique du 800 volts » | OneFootball

« Avant, on devait fournir un certificat de non-contrindication. Depuis trois ou quatre ans, il n’est plus nécessaire. La décision de faire jouer un joueur ou de ne pas le faire jouer, elle est partagée entre le joueur et une commission d’experts. C’est possible donc, mais depuis peu. Si on avait eu ce cas en 2010, ou 2005, le joueur n’aurait jamais joué en France. Il aurait pu jouer aux Etats-Unis… En Europe, certaines Fédérations, comme en Angleterre ou en Hollande, l’autorisent. En France, c’est assez récent. En fait, là, le joueur a un défibrillateur sur lui. C’est assez impressionnant. Il a un appareil qui est sous l’aisselle, avec une sonde au niveau du cœur, qui détermine si le cœur… En fait, avant de s’arrêter, le cœur bat très fort. Cette sonde va déterminer si le cœur va s’arrêter. Et si le cœur s’arrête, le petit appareil envoie un choc électrique du 800 volts, pour le faire repartir, soit ce qu’on fait avec un défibrillateur traditionnel. Lui, il l’a sur lui. S’il n’y a jamais d’erreur ? Ça peut arriver qu’il y ait le choc parce qu’il y a une mauvaise analyse de la sonde qui estime que… La sonde peut envoyer un choc… Mais c’est très rare. C’est très rare qu’il y ait un problème. Mais ça peut, car le problème d’arrêt cardiaque est quand même augmenté avec la compétition. Bref, c’est d’autant plus remarquable ce que fait ce joueur ».

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