Anthony Lopes (OL) : "Je suis à la place qu'on m'a donnée, c'est-à-dire aucune" | OneFootball

Auprès du quotidien L'Équipe ce mardi 1er octobre, le gardien de but Anthony Lopes évoque sa situation à l'Olympique Lyonnais, où il est écarté.

Anthony Lopes avait des choses à dire. Indéboulonnable dans les cages de l'Olympique Lyonnais depuis une décennie, le gardien de but, qui fête en ce mardi 1er octobre ses 34 ans, a été remplacé par le Brésilien Lucas Perri, arrivé l'hiver dernier, au poste de titulaire. Mais le Franco-Portugais n'est pas devenu sa doublure pour autant. Ni, au mieux, entré dans la rotation. Depuis le coup d'envoi de la saison, le Gone a même totalement disparu des radars, passant derrière Rémy Descamps, recruté en tant que numéro 2 cet été, et le jeune Justin Bengui dans la hiérarchie. Une situation sur laquelle le portier se confie auprès du journal L'Équipe ce mardi.

"Sportivement, ce n'est pas la joie... Je suis physiquement très bien et mentalement gonflé à bloc. Mais c'est sûr que ma situation est très difficile à accepter", démarre-t-il auprès du quotidien, avant de tenter d'expliquer les événements de ces dernières semaines et son statut revu à la baisse. "Moi, je pense tout simplement que je ne fais pas partie de la hiérarchie des gardiens de but à l'OL. Je suis à la place qu'on m'a donnée, c'est-à-dire aucune. J'accepte tant bien que mal la situation sachant que je n'ai pas d'autre choix qui se présente à moi. Je suis dans le groupe d'entraînement mais pas dans la hiérarchie, puisque je ne peux pas postuler pour jouer", expose Anthony Lopes, qui regrette "que personne ne m'a prévenu que ma place était remise en question".

"Je n'aurais jamais pensé que ma fin à l'OL serait celle-ci"

Selon l'international portugais, aucun dirigeant ou membre du staff ne l'a prévenu en amont que Lucas Perri deviendrait titulaire pour l'exercice 2024-2025. "On ne m'a clairement rien annoncé en janvier, balaye-t-il. Je préfère rétablir la vérité à ce niveau-là. Ensuite, avec l'arrivée de Rémy (Descamps) et le fait d'être hors groupe, je n'aurais jamais imaginé en arriver là. Il faut savoir qu'on ne m'a jamais rien reproché sportivement ou dans mon implication à l'entraînement et dans le vestiaire... Mais la réalité, c'est qu'aujourd'hui je regarde les matches depuis le canapé", constate-t-il. Avant d'insister : "Personne n'a jamais pris le temps de discuter avec moi, hormis le coach une ou deux fois".

Anthony Lopes, qui assure avoir "ouvert toutes les portes" durant l'été "à partir du moment où j'ai compris que le club ne comptait absolument plus sur moi", affirme donc ne pas comprendre la position de l'OL à son égard. "Je n'ai pas eu d'explications. À partir du moment où on ne me reproche rien sportivement et sur mon implication tout au long des semaines, comment je peux le comprendre ? Si je n'avais pas été à la hauteur sur la fin du Championnat, vu les enjeux, je serais sorti de l'équipe bien avant", estime-t-il. Courtisé par le FC Nantes, qui le souhaitait en tant que numéro un en cas de départ d'Alban Lafont durant le mercato estival, et même par Liverpool, qui l'envisageait en tant que numéro deux, Anthony Lopes, en fin de contrat en juin 2025 avec son club formateur, veut désormais se trouver "un nouveau challenge le plus rapidement possible", par "respect pour le groupe et pour le staff." Mais "je n'aurais jamais pensé que ma fin à l'OL serait celle-ci, j'avais imaginé autre chose. Mais bon, c'est comme ça", termine par se désoler le cinquième joueur le plus capé de l'histoire du club rhodanien (489 matchs toutes compétitions confondues).

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