Peuple-Vert.fr
·21 maggio 2025
Riches… mais incompétents : L'ASSE a saboté sa saison !

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·21 maggio 2025
Une saison de Ligue 1 vient de s’achever, et un constat s’impose : l’argent n’a pas tout fait. Certains clubs ont performé au-delà de leurs moyens, d'autres ont échoué malgré des millions. Analyse d’un classement où les écarts entre budget prévisionnel et performance réelle révèlent de grosses surprises. L'ASSE n'est pas épargnée.
Premier constat évident : la hiérarchie budgétaire ne colle pas toujours au classement final selon un classement établi par Vincent Chaudel, spécialiste en communication et marketing du sport. Angers, avec le plus petit budget de Ligue 1 (25 M€), parvient à finir 14e, soit 4 rangs de mieux que ce que son budget laissait présager. Même réussite pour AJ Auxerre (+4), Le Havre (+2) ou encore Brest et Lens (+1). Ces clubs ont su valoriser chaque euro dépensé, grâce à une politique cohérente, un bon recrutement et une stabilité sportive.
Le RC Strasbourg, pourtant doté d’un budget moyen (65 M€), termine 7e, soit trois places au-dessus de ses moyens. C’est également le cas du Lille OSC (+2) et de Nice (+1), tous dans le haut du classement, en cohérence avec leur projet sportif.
Côté flop, le contraste est saisissant. Le Stade de Reims, avec un budget de 80 M€, termine seulement 16e : 8 places de moins que son classement prévisionnel ! C’est tout simplement la plus grosse contre-performance économique de la saison. Même constat inquiétant pour Rennes (-6) et Nantes (-5), malgré des moyens largement supérieurs à ceux de plusieurs clubs qui les devancent.
Et que dire de l’Olympique Lyonnais, qui disposait du 3e budget de L1 (240 M€) ? Une 6e place, soit 3 places de moins que prévu, qui pèse lourd dans une saison déjà chaotique sur le plan institutionnel.
Dans le trio de tête, la hiérarchie est respectée. Le PSG (860 M€), Marseille (275 M€) et Monaco (165 M€) occupent les trois premières places budgétaires et terminent… aux trois premières places sportives. Une démonstration que les moyens restent un facteur déterminant, à condition de les exploiter intelligemment.
Et puis il y a le cas de l'ASSE. Le club du Forez disposait cette saison d’un budget de 55 M€, le 12e plus élevé de Ligue 1. À en croire la projection budgétaire, les Verts auraient dû jouer autour de la 12e place, à bonne distance de la zone rouge.
Mais la réalité a été brutale : 17e, et une relégation en Ligue 2. Un écart de -5 entre le classement réel et le prévisionnel, symbole d’une saison marquée par l’instabilité sportive, un recrutement inadapté et des choix de direction vivement contestés.
Une nouvelle preuve que l’argent ne remplace ni les idées, ni la cohérence, surtout quand le projet est bâti sur du sable... et avec du sable !