Olivier Frapolli (Laval) : "Quand on a le ballon à la 94e minute et qu’on se fait presque contrer, c’est une faute professionnelle" | OneFootball

Ce samedi, Laval (L2) s'est imposé aux tirs au but face à Concarneau (N1) lors du 8e tour de la Coupe de France. Un scénario évitable, selon l'entraîneur local Olivier Frapolli.

Ils ne se sont pas rendu le match facile. Ce samedi, Laval (8e de Ligue 2) recevait à domicile Concarneau (6e de National) pour le 8e tour de la Coupe de France. Dans cette rencontre équilibrée, ce sont finalement les locaux qui se sont imposés aux tirs au but. Cependant, Laval aurait pu éviter cette séance. Ils se sont fait égaliser dans les tout derniers instants de la partie suite à une perte de balle maladroite des Lavallois. Pour rappel, lors du 7e tour, Laval s'était également qualifié sur pénalty face à Vitré, club de National 3.

Un entraîneur pas du tout satisfait

Plus de peur que de mal finalement pour Laval. Mais ce scénario n’a pas du tout plu à l’entraîneur Olivier Frapolli. Il s’est d’ailleurs exprimé après la rencontre en conférence de presse, diffusée par Ouest France : "Je vais commencer par dire que je n’ai pas aimé : on doit tuer le match en première mi-temps. On a fait 35 premières minutes de très bonne qualité, on a pris le match par le bon bout, on a des occasions et ce pénalty. Comme au tour précédent, on ne se met pas à l’abri et sur une situation, même pas une occasion, on se retrouve à 1-1" rappelle-t-il dans un premier temps.

"Ensuite, la deuxième mi-temps a été plus difficile, ce qui peut arriver. On laisse s’échapper le résultat alors qu’on a le ballon dans les pieds à la 94e minute. Ça, ce n’est pas normal, c’est une faute professionnelle. Concarneau a joué son atout, j’ai dit à mes joueurs que Jannez était monté. On a défendu plutôt bien sur le jeu direct, mais quand on a le ballon à la 94e minute et qu’on se fait presque contrer, c’est une faute professionnelle. Ça, je n’ai pas aimé. Sinon, j’ai aimé l’entrée de Titouan Thomas, qui n’a pas toujours fait des rentrées fructueuses ces derniers temps, alors c’est bien pour lui. Il est décisif, je suis content pour lui, ça va lui donner la confiance dont il avait besoin." Le message est passé.

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