Foot National
·31 luglio 2025
Nancy : les ultras s'opposent à la direction et dénoncent les sanctions collectives

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·31 luglio 2025
Quatre matchs à huis clos en Ligue 2, un groupe ultras en colère et une direction accusée d'abandon. L'AS Nancy-Lorraine aborde sa montée dans des conditions explosives.
La montée en Ligue 2 de l'AS Nancy-Lorraine devait être synonyme de fête. Elle se transforme en cauchemar pour les supporters nancéiens, contraints de regarder leurs héros depuis l'extérieur du stade Marcel Picot jusqu'au 17 octobre prochain. La Commission d'Appel de la FFF a confirmé mardi 29 juillet quatre matchs à huis clos pour le club lorrain, champion de National en titre. Cette décision fait suite à plusieurs incidents de la saison passée, notamment l'utilisation de 250 engins pyrotechniques lors de la célébration des 15 ans du Saturday FC contre Aubagne (victoire 2-0 le 18 avril), ainsi que des fumigènes lors des matchs face à Sochaux et Rouen. Les hommes de Pablo Correa accueilleront donc Ajaccio, le Red Star, Pau et Reims sans leurs supporters. Il faudra attendre la dixième journée et la réception d'Ajaccio pour que Marcel Picot retrouve son ambiance légendaire.
Face à cette sanction, le principal groupe de supporters nancéiens n'a pas mâché ses mots dans un communiqué au vitriol. Le Saturday FC dénonce frontalement le fonctionnement de la commission d'appel : "Nous n'avons cessé de rappeler depuis des années que cette commission ne fait que nuire au football populaire que nous chérissons toutes et tous." Le groupe pointe du doigt l'injustice des sanctions collectives : "Pourquoi, encore aujourd'hui, choisit-on de pénaliser tout un club et l'ensemble de ses supporters pour des faits individuels, qui doivent être traités comme tels ?" Mais c'est surtout contre l'actionnaire majoritaire Krishen Sud que se concentrent les critiques les plus virulentes. Le Saturday FC l'accuse d'avoir abandonné le club lors de la procédure : "En licenciant le responsable sécurité quelques semaines avant la commission, il fait le choix de n'envoyer personne pour représenter et défendre le dossier. Par pur choix économique et égoïste."
Les ultras dénoncent également les contradictions du dirigeant, qui "s'est félicité dans le cadre de la pyrotechnie contre Aubagne" tout en prétendant que "le stade est devenu une zone de non-droit". "Venir instaurer un climat anxiogène et mensonger sur les réseaux sociaux démontre son approche et son manque de respect envers le peuple rouge et blanc en général", poursuit le communiqué. Devant le silence de la direction, le Saturday FC annonce l'organisation d'événements pour rassembler les supporters exclus : "Face à l'absence criante, alarmante et désolante du club pour proposer une solution à tous les supporters impactés par cette sanction collective, le Saturday FC s'organise afin de proposer un évènement populaire permettant de partager ensemble les matchs." Le groupe, fort de plus de 400 membres malgré l'aventure en National, promet de continuer à faire vivre sa passion : "Tant que ces sanctions disproportionnées continueront, nous trouverons toujours des alternatives et nous continuerons à faire vivre notre passion".
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