Justice : Achraf Hakimi sous la menace d’un procès pour viol | OneFootball

Le parquet de Nanterre a demandé la mise en accusation d'Achraf Hakimi devant la cour criminelle, selon Le Parisien. Le footballeur du PSG est mis en cause dans une affaire de viol présumé remontant à février 2023.

L'étau judiciaire se resserre autour d'Achraf Hakimi. Selon les informations du Parisien, le parquet de Nanterre a réclamé la mise en accusation du footballeur international marocain devant la cour criminelle. Signé ce 1er août, ce réquisitoire définitif fait suite à l'enquête concernant un viol présumé qu'une jeune femme aurait subi au domicile du joueur en février 2023.

Mis en examen pour "viol" le 3 mars 2023, après une garde à vue, le joueur avait été placé sous contrôle judiciaire. Tout au long de l'instruction, le Marocain a toujours nié les faits, et a même été confronté à son accusatrice le 8 décembre 2023, chacun maintenant sa version. De son côté, le PSG a toujours "apporté son soutien" à son joueur, en déclarant "faire confiance à la justice".

Des versions qui s'opposent

Le footballeur avait initialement plaidé la thèse d'un complot financier. L'accusatrice a toujours démenti ces allégations. En janvier 2025, Achraf Hakimi avait déclaré à un blogueur : "La vérité c’est que, quand on a du succès et que les choses se passent bien, on devient une cible facile pour certaines personnes et ça m’a appris qu’on ne peut pas se fier à beaucoup de personnes autour de soi. Ils voulaient me faire chanter et c’est pour ça qu’on a porté plainte et ça se passe bien. La justice a plutôt bien géré les choses."

Face à ces nouvelles réquisitions, l'avocate de la plaignante, Me Rachel-Flore Pardo, a exprimé un profond soulagement pour sa cliente. "Ma cliente accueille cette nouvelle avec un immense soulagement", a-t-elle réagi. De l'autre côté, l'avocate du joueur, Me Fanny Colin, a vivement réagi ce vendredi : "Ces réquisitions sont incompréhensibles et insensées au regard des éléments du dossier", a-t-elle estimé, avant de souligner les "mensonges de la plaignante" selon elle. "Celui-ci établit les mensonges de la plaignante, en particulier par les expertises psychologiques menées sur elle", a-t-elle déclaré.

Me Fanny Colin a conclu en affirmant que son client restait confiant. "Nous demeurons, avec Achraf Hakimi, aussi sereins qu’à l’ouverture de la procédure. Si ces réquisitions devaient être suivies, nous exercerions évidemment toutes les voies de recours." Les prochaines semaines s'annoncent déterminantes pour le footballeur du Paris Saint-Germain.

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