Foot Amateur : "Putes, bougnoules, négros", une équipe féminine dénonce des insultes en U18 | OneFootball

Une équipe U18 Féminine a annoncé avoir été la cible de propos totalement inhumains lors d’un match ce week-end.

"Une violence extrême", pour ne pas dire plus. Ce samedi 16 novembre, l’US Plaisance-du-Touch se déplaçait sur la pelouse de Plateau Nestes Football dans le cadre d’un match de U18 Féminine. Selon les visiteurs, leurs joueuses ont été confrontées "à une situation révoltante et inacceptable", à savoir des insultes racistes et sexistes. Le public aurait proféré des mots dégoûtants tels que "putes, bougnoules ou encore négros" selon l’USP. "Ces insultes sont profondément choquantes et ont marqué une ligne rouge que rien ne justifie. Dans un sport qui se veut un lieu de rassemblement, de respect, de partage et de valeurs, de tels actes n'ont pas leur place. Nos joueuses sont venues jouer au football, leur passion et leur moyen d’expression, et non pour devenir la cible de haine et de violence verbale. Que des jeunes, qui œuvrent avec détermination et passion pour leur équipe, soient attaquées de cette manière, juste pour être des femmes et des personnes d’origines diverses, est tout simplement inadmissible" poursuit le communiqué du club haut-garonnais, qui fustige évidemment ce genre de comportement.

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Les locaux "interloqués" par le communiqué

Contacté par nos confrères de La Semaine des Pyrénées, Plateau de Nestes a affirmé être "interloqué" par ce communiqué, qui n’avait fait l’objet d’aucun "échange au préalable" entre les deux clubs. "Il n'y a eu aucun problème venant du terrain, entre les joueuses ou les éducateurs, où le match s'est bien déroulé. S'il y a eu une altercation, elle provenait de l'extérieur, de la part de personnes étrangères à notre club. Nous ne nions pas ce qui s'est passé, mais notre club est d'ores et déjà sali, alors que nous avons toujours été une terre d'accueil, une terre d'inclusion. Nous travaillons notamment avec un foyer de réfugiés. Nous ne sommes pas le club tel qu'il est décrit aujourd'hui" poursuit le club des Hauts-Pyrénées, qui se dit "incriminé par ce communiqué", bien que n’ayant "rien à voir avec cela".

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