Enquête ouverte à la CAN féminine, l’Algérie dans une polémique lunaire au Maroc ! | OneFootball

Ces derniers jours, l'Algérie se retrouve au centre d'une polémique très étonnante lors de la CAN féminine au Maroc. Face à l'agitation médiatique, la CAF a décidé d'ouvrir une enquête.

Ces dernières heures, la Confédération africaine de football (CAF) a en effet officiellement ouvert une enquête visant la sélection nationale féminine d’Algérie, dans le cadre de la CAN féminine, actuellement organisée au Maroc. L’instance évoque des « violations présumées des Statuts et Règlements de la CAF », sans en préciser la nature. Elle a indiqué qu’aucun commentaire supplémentaire ne sera émis tant que la procédure est en cours.

Cette décision intervient dans un climat particulièrement tendu entre l’Algérie et le Maroc, avec pour toile de fond des accusations croisées et une grosse agitation sur les réseaux sociaux. Plusieurs éléments alimentent la polémique, notamment des images diffusées lors d’une conférence de presse de l’entraîneur algérien Farid Benstiti, où le logo de Royal Air Maroc — sponsor officiel du tournoi — semble avoir été retiré de l’arrière-plan officiel.

Les réseaux sociaux innocentent le clan algérien

Ce retrait, observé dans les images diffusées par la télévision publique algérienne, constituerait une infraction aux règles encadrant l’identité visuelle des compétitions, régies par des accords contractuels entre la CAF et ses partenaires commerciaux.

Autre polémique, une accréditation modifiée où le nom du Maroc aurait été masqué, ainsi que des allégations sur un prétendu retrait ou dissimulation de logos sur le banc de touche de l’équipe algérienne. Des accusations largement contestées par les médias algériens, notamment la Gazette du Fennec.

Certaines voix pointent d'ailleurs un traitement différencié de l’Algérie au sein de la CAF, notamment en rappelant des précédents, comme les sanctions prononcées contre l’USM Alger, plus tard annulées par le Tribunal arbitral du sport (TAS). D’après ces critiques, l’implication du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaâ, également vice-président de la CAF, pose également question... Affaire à suivre.

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