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·4 dicembre 2024
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Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain depuis le rachat de QSI en 2011, est aussi à la tête de l’ECA (Association Européenne des Clubs) depuis plusieurs mois. Auprès de L’Equipe, il s’est exprimé sur la Coupe du Monde des Clubs et l’évolution de la Ligue des Champions face à la Super Ligue.
« Il y a des défis, c’est sûr, mais la base du tournoi est une bonne chose. Ce n’est pas un nouveau tournoi, cela remplace un tournoi existant. Il n’ajoute pas beaucoup de travail aux joueurs non plus car ça n’a lieu que tous les quatre ans et avec un petit nombre d’équipes (32 désormais contre 7 auparavant). Il y a une grosse partie de revenus qui seront considérés comme de »solidarité » pour tout le système du football européen, y compris donc les autres clubs français.
Les changements en LDC face à la Super Ligue ? Je suis très fier de la façon dont nous avons complètement modernisé l’ECA ces dernières années, depuis l’arrêt du projet de Super Ligue en avril 2021, qui aurait d’ailleurs complètement détruit le football français. L’ECA a négocié une enveloppe de solidarité de 440 millions d’euros avec l’UEFA. Chaque année, cela représente 440 millions d’euros pour les clubs qui ne jouent même pas en compétition européenne, dont de nombreux clubs français. »
Souvent critiqué dans les médias, Al-Khelaïfi a su s’installer dans le football français et européen. Il fait désormais partie des grands artisans de ce sport. On a pu aimer sa prise de position forte contre la Super Ligue, puis la négociation à la hausse de l’enveloppe de solidarité. De quoi permettre aux clubs plus modestes de profiter aussi du développement des compétitions.
Cette année sera chargée en matchs, mais le PSG et les clubs doivent faire face à cela, en travaillant mieux. De même pour les joueurs. Même s’il y a bien sûr des limites à respecter. Mais il y a aussi de quoi faire tourner, si tout le monde a la bonne mentalité.