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·26 Agustus 2025

"Une descente, c’est terrible… On va tous galérer !"

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Passé par l’ASSE en 2022 lors d’un prêt, Paul Bernardoni est de retour en France après deux saisons mouvementées en Turquie puis en Suisse. Le gardien de 28 ans, désormais à Amiens, s’est confié dans L'Equipe sur ses épreuves, sa renaissance et sa vision de la suite de sa carrière.

Successeur de Régis Gurtner à Amiens, Bernardoni assume une lourde responsabilité : prendre la place d’une véritable légende locale. Mais pour lui, ce choix était une évidence : « Après la Suisse, il y a eu diverses possibilités, mais l’envie de revenir en France était forte. C’était le moment de rentrer. À partir de là, c’était important de se sentir voulu, c’est aussi ce qui a fait pencher la décision. Je fonctionne comme ça, à l’affect. J’ai dit bingo. »


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Des galères à l’étranger

Le gardien, exilé à Konyaspor en Turquie après son passage à Angers, a connu l’une des périodes les plus sombres de sa carrière. Menaces, salaires impayés, jusqu’à un départ précipité… avant de rebondir en Suisse, à Yverdon : « Je suis parti en Turquie, c’était un mauvais choix de ma part. Je m’étais donné six mois pour voir si je retrouvais du plaisir. J’ai signé à Yverdon et ça a été magnifique, certainement une des meilleures décisions que j’aie pu prendre. Je m’y suis régalé. »

À tel point qu’il a retrouvé l’envie de jouer : « Je ne vais pas dire que j’ai songé à arrêter, mais à un moment, je me suis demandé si je ne prenais plus de plaisir. Et au bout de trois jours à Yverdon, ma femme m’a dit : “Ça y est, c’est reparti !” »

L’expérience des descentes, dont celle de l’ASSE

Bernardoni n’a pas oublié ses passages douloureux, notamment la descente de l’ASSE en 2022, qui reste une cicatrice ouverte dans le Forez : « Je racontais à Yverdon : une descente, c’est terrible. Ne pensez pas que tout le monde va retrouver… On va tous galérer. Pour en avoir vécu, c’est comme ça. Ça fait partie de ma carrière, de mon expérience. »

À Saint-Étienne comme à Angers puis à Yverdon, il a enchaîné les luttes pour le maintien. Mais aujourd’hui, il préfère en tirer de la force : « On apprend toujours dans l’échec. Parfois, tu as envie de dire : c’est bon, j’ai compris (rire). Mais c’est ma onzième ou douzième saison où je joue tout le temps le maintien. J’essaie toujours de donner le maximum, ça porte ses fruits le plus souvent. »

Une nouvelle philosophie

Désormais papa d’un petit garçon, Bernardoni veut savourer ce nouveau départ en Ligue 2, plus apaisé : « Je sais ce que c’est, être vraiment au fond du trou, donc je prends les choses beaucoup plus à la légère, tout en restant pro, passionné. C’est différent, une sorte de nouveau départ. Je m’éclate. Comme quoi, ça tourne. »

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