Real Madrid - Osasuna : 3 choses à retenir du match | OneFootball

Pour ses débuts en Liga cette saison, le Real Madrid s’est imposé 1-0 à domicile face à Osasuna. Le résumé de la rencontre et les choses importantes à relever de cette première.

Ce mardi, le Real Madrid a lancé sa saison au Bernabéu. Pour sa grande première sur le banc merengue en Espagne, Xabi Alonso recevait Osasuna dans la capitale espagnole. Les Madrilènes ont démarré en 4-3-3 classique, avec un seul changement par rapport à l’amical disputé en Autriche la semaine passée : Valverde a retrouvé sa place de titulaire, reléguant Dani Ceballos sur le banc.

Après 17 minutes de jeu et une possession dépassant les 80%, le Real se procure enfin sa première opportunité. Dean Huijsen tente une demi-volée puissante de plus de 35 mètres, mais Sergio Herrera s’interpose. Dans la foulée, Vinicius s’échappe côté gauche et sert en retrait Kylian Mbappé, dont la frappe en première intention manque de contrôle et est facilement captée par le portier d’Osasuna (24e). À peine une minute plus tard, c’est Éder Militao qui tente sa chance de loin, mais Herrera, encore une fois, détourne sans trembler.

À la 34e minute, Mbappé se crée une nouvelle opportunité. Sur un centre vicieux de Brahim Díaz, le ballon lui parvient dans la surface, côté gauche. Le Français enroule sa frappe, mais le ballon passe de peu à côté. Trois minutes plus tard, après une accélération fulgurante de Mbappé sur l’aile droite, Trent manque son centre, mais le ballon revient sur Vinicius. Le Brésilien percute, entre dans la surface et tente lui aussi sa chance enroulée, sans plus de réussite. Une nouvelle fois, c’est Mbappé qui fait peser le danger. Au cœur du jeu, il ouvre sur Carreras côté gauche avant de reprendre le centre en seconde intention. Sa reprise acrobatique, à la 45+1e minute, est contrée in extremis par un défenseur d’Osasuna.

Photo Angel Martinez / Getty Images

À la pause, le Real est tenu en échec au Bernabéu. Malgré 78 % de possession, les Merengues peinent face au bloc bas navarrais et manquent d’inspiration offensive. Seuls quelques éclairs individuels de Vinicius et Mbappé, ainsi que les frappes lointaines de Dean Huijsen et Militao, ont apporté un semblant de frisson dans cette première période.  Encore une fois, c’est Mbappé qui fait la différence. Parti côté droit, il accélère, rentre dans la surface et élimine son vis-à-vis d’un crochet, avant d’être fauché par Juan Cruz (49e). Le Français se charge lui-même du penalty et ne tremble pas : ouverture du score pour le Real Madrid et premier but de la saison pour le numéro 10.

À la 68e minute, Xabi Alonso procède à un double changement. En difficulté, Trent et Brahim Díaz quittent la pelouse, laissant place à Dani Carvajal, capitaine, ainsi qu’à Franco Mastantuono, qui fait ses tout premiers pas sous le maillot du Real Madrid. Après un match frustrant, en manque de réussite, Vinicius cède sa place à Gonzalo qui s’installe en pointe de l’attaque. Mbappé est replacé sur son côté préférentiel, à gauche.

La première opportunité d'Osasuna arrive à la 85ème minute, sur un beau centre Ante Budimir ne réussit pas à trouver le cadre. À la 89ème minute, Mastantuono combine avec Gonzalo sur le côté gauche, se retrouve dans un angle fermé et voit sa frappe repoussée par Herrera.  Carton rouge dans le temps additionnel pour Abel Bretones. Le défenseur d’Osasuna vient percuter Gonzalo sur une contre attaque du Real. Osasuna va terminer le match a 10.

C’est fini, le Real Madrid s’impose sans la manière lors de la première journée de Liga face à Osasuna (1-0). Mené par un grand Kylian Mbappé, les Merengues n’ont toutefois pas été convaincants en phase offensive, malgré un possession de balle à plus de 70%.

Mbappé, homme du match

Kylian Mbappé a une nouvelle fois prouvé qu’il était la référence offensive du Real Madrid. Très remuant, il a constamment mis la défense d’Osasuna sous pression grâce à sa vitesse et sa capacité d’élimination. Avec huit dribbles réussis et onze duels gagnés, le Français a été de loin le joueur le plus percutant sur la pelouse.

C’est lui qui a provoqué le penalty en début de seconde période, avant de se charger de le transformer pour inscrire son premier but de la saison. Au-delà de cette réalisation, Mbappé a été le seul véritable danger constant dans une attaque madrilène encore en rodage. Toujours disponible, toujours tranchant, il a porté sur ses épaules le secteur offensif des Merengues et s’est imposé comme le grand artisan de cette première victoire en Liga.

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Un Real à deux visages

Sur le papier, la première de Xabi Alonso en Liga n’a rien d’inquiétant. Les Merengues ont montré une grande solidité sans ballon, étouffant Osasuna par un pressing haut et une récupération immédiate. La défense n’a d’ailleurs concédé aucune occasion franche, preuve que le bloc madrilène est déjà bien en place.

Mais avec ballon, le Real a affiché un visage plus brouillon. L’association entre Tchouaméni et Valverde a manqué de créativité, limitant la capacité de l’équipe à casser les lignes ou surprendre un bloc adverse très bas. La circulation du ballon est restée trop stérile, souvent latérale, ce qui a facilité le travail défensif d’Osasuna. Dans ce contexte, Kylian Mbappé a souvent semblé trop seul à porter l’attaque, multipliant les accélérations et les prises d’initiative sans toujours trouver le soutien nécessaire. Malgré quelques éclairs de Vinicius ou Arda Guler.

Le roc Huijsen

Dean Huijsen a confirmé qu’il pouvait déjà s’imposer comme une valeur sûre en défense centrale. Solide dans les duels, il a dégagé une vraie sérénité tout au long de la rencontre. Son aisance dans la relance a été précieuse pour casser la première ligne de pressing d’Osasuna, réussissant 89 passes, soit le total le plus élevé du match. Avec Militao à ses côtés, le Real Madrid peut espérer former une charnière à la fois puissante et élégante.

Mais Huijsen ne s’est pas contenté de défendre et de distribuer proprement : il s’est aussi montré entreprenant offensivement, tentant sa chance à deux reprises en première mi-temps sur de longues frappes qui ont obligé Sergio Herrera à rester vigilant. Ajoutons à cela sa capacité à provoquer (trois fautes subies), et l’Espagnol a signé une prestation complète qui confirme son immense potentiel à seulement 20 ans.