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·28 Juli 2025
[Photos] De nombreux clins d’œil au RC Lens à l’occasion du festival de street art dans la Cité 4
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·28 Juli 2025
Habituellement calme, la rue Notre-Dame-de-Lorette n’a pas désempli du week-end. Et même l’averse de 14h30 n’a pas douché le plaisir des visiteurs venus découvrir le travail des street-artists, dans une galerie à ciel ouvert.
Le week-end dernier, environ 200 graffeurs se sont approprié cette rue de la Cité 4, située à deux pas du centre-ville de Lens. Une rue de corons vidée au fil des ans, bien que quelques habitants y soient toujours installés, vouée à disparaître, même si des sursis de dernière minute la maintient encore debout.
Porté par le Lensois Bertrand Parse, le festival Charbon’heurs 2025 est ce qu’on peut désormais qualifier de véritable succès. Les fresques ont déjà fait dix fois le tour des réseaux sociaux. Certaines se sont même exportées bien au-delà des frontières de l’ex-bassin minier. Et si l’on trouve vraiment de tout dans cette longue artère, les visages de mineurs, les noms des anciens occupants de corons et autres clins d’œil au monde de la mine ont été les plus plébiscités, et immortalisés, par les passants. Difficile aussi de manquer JLM, leurs Porsche Cayenne et la caravane assortie peintes aux couleurs du RC Lens. Maurice Charles Dupont, ancien mineur, est venu apprécier une fresque à son image.
Et puis, forcément, les graffeurs n’ont pas manqué l’occasion d’incruster le Racing Club de Lens quand ils le pouvaient. Bollaert, Tony Vairelles ou encore le blason du club ont été aperçus un peu partout sur les murs.
Du “simple” graffiti à la fresque de huit mètres de haut réalisée depuis une nacelle, il y avait de quoi rester de longues minutes à observer les moindres détails des 119 œuvres. Des graffs qui, rappelons-le, se veulent temporairement visibles, puisque la rue est promise à de grands changements. Cent trente maisons sont déjà complètement murées, en attente d’une décision du préfet pour leur démolition.
Mais peu importe : la vraie récompense pour ces street-artistes, c’est la photo… et le partage qui va avec.