OL : Textor au fond du trou, bientôt chassé du Brésil ? | OneFootball

John Textor enchaîne les galères judiciaires et au Brésil, il se retrouve de nouveau dans une situation compliquée qui pourrait lui couter sa place.

De Rio à Lyon, les ennuis s’enchaînent pour John Textor. Après une saison chaotique en France, l’homme d’affaires américain se retrouve maintenant rattrapé par la justice de l’autre côté de l’Atlantique. Et cette fois, c’est son club brésilien, Botafogo, qui est en train de lui tourner le dos. Ce jeudi, la décision est tombée : le tribunal de Rio de Janeiro a ordonné le gel des parts du groupe Eagle Football dans le club de Botafogo. En cause ? Une dette de 27,2 millions de dollars (soit près de 23,8 millions d’euros) contractée par le groupe de Textor envers le club carioca.

Le juge a tranché : Eagle Football Bidco, entité par laquelle Textor détient ses parts, doit rendre des comptes, explique l'AFP. Et dans l’attente d’un remboursement, les actions sont saisies. Ce rebondissement intervient dans un contexte déjà brûlant pour l’ex-président de l’OL. Sauvé de justesse d’une relégation administrative en Ligue 2, le club lyonnais a vu Textor passer la main en juin dernier.

Textor au fond du trou

Sa successeuse Michele Kang a repris le flambeau, réussissant à convaincre la DNCG qu’elle avait « suffisamment de liquidités pour faire fonctionner » le club sur toute la saison. Une opération survie à laquelle Textor a lui-même participé : « Certains créanciers ont mis de l’argent (…), moi aussi, tout comme d’autres actionnaires », avait confié Kang devant la presse.

Mais le plus frappant reste peut-être l’aveu du principal intéressé. Selon Textor, les finances de Botafogo ont été utilisées pour combler les pertes de l’OL : « Le club a généré une quantité significative d’argent », justifie-t-il. Une déclaration qui sonne comme une provocation de l’autre côté de l’Atlantique. En clair : le joyau brésilien a servi de béquille à un OL en perdition.

En quelques mois, John Textor a dû céder ses parts à Crystal Palace, s’effacer de la gouvernance lyonnaise et affronter la fronde judiciaire au Brésil. Même Molenbeek, en Belgique, reste englué dans des résultats sportifs médiocres. Son rêve de multi-club, tant vanté, tourne au cauchemar.

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