Gaëtan Laborde quitte l’Europe pour un nouveau défi en D2 saoudienne | OneFootball

Gaëtan Laborde, ancien attaquant de Montpellier entre 2018 et 2021, quitte officiellement l’OGC Nice pour s’engager avec Al-Diriyah, club récemment promu en deuxième division saoudienne, avec à sa tête Sabri Lamouchi, tout juste nommé entraîneur. À 31 ans, l’avant-centre formé à Bordeaux poursuit sa carrière loin de l’Europe, dans un championnat en pleine expansion.

Durant ses trois saisons à la Paillade, Laborde a laissé un excellent souvenir. Joueur combatif, généreux dans l’effort, il s’était illustré par son efficacité offensive avec 39 buts inscrits en 118 rencontres toutes compétitions confondues. Aux côtés d’Andy Delort, il avait formé un duo redoutable, à la fois complémentaire et spectaculaire, qui avait porté le MHSC dans les hauteurs du classement à plusieurs reprises. Son départ pour le Stade Rennais à l’été 2021, contre environ 15 millions d’euros, avait été vécu comme un crève-cœur par de nombreux supporters héraultais.

#Delort et Laborde sous la tunique orange et bleue.

Après une saison réussie à Rennes, Laborde avait rejoint l’OGC Nice en 2022, dans une opération estimée à 15 millions d’euros. En deux saisons sur la Côte d’Azur, il a alterné les bonnes performances et les périodes plus creuses, mais restait l’un des attaquants fiables du championnat. La saison dernière, il a tout de même inscrit 11 buts en Ligue 1.

Nice a officialisé son départ ce 21 juillet. Le montant du transfert est estimé entre 4 et 5 millions d’euros, bonus compris, selon L’Équipe. Le club azuréen, qui réclamait initialement autour de 8 millions d’euros, a accepté de revoir ses exigences à la baisse pour faciliter l’opération. Laborde a signé un contrat de trois ans avec Al-Diriyah, où il deviendra sans doute l’un des piliers de l’effectif, dans un projet ambitieux visant la montée en première division.

Ce départ marque un tournant dans la carrière de l’attaquant landais, qui choisit l’exil saoudien comme nouveau défi. Pour les supporters montpelliérains, il restera avant tout l’un des grands visages de la fin des années 2010, symbole d’un MHSC compétitif et fidèle à ses valeurs.