OnzeMondial
·23 Agustus 2025
Ce que pense vraiment le vestiaire de l’OM du traitement de Rabiot

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·23 Agustus 2025
Alors que le vestiaire de l'OM va voir partir Adrien Rabiot, un vrai leader, dans les jours qui viennent, les joueurs restent assez vagues sur leur sentiment. Mais n'en pensent pas moins...
L’affaire Adrien Rabiot a fait l’effet d’une déflagration dans le vestiaire de l'OM. Vendredi dernier, à Rennes, une altercation violente avec Jonathan Rowe a entraîné la mise à l’écart du milieu international, finalement placé sur la liste des transferts. Une décision brutale, dont les joueurs ont eu du mal à comprendre la rapidité et l’irréversibilité.
Pierre-Emile Höjbjerg, l’un des cadres, a pris la parole pour résumer l’état d’esprit général. « La vérité, c’est qu’on a perdu un homme très important pour nous. L’année dernière, Adri a montré qu’il était un grand joueur et une très belle personne. Après, le club a le droit de faire ce qu’il fait, c’est le club qui décide. » Le ton est sobre, mais le message clair : Rabiot était respecté et apprécié, et son absence laisse un vide. Le vestiaire, lui, n’a pas lâché son leader malgré la bagarre.
Pourtant, le choc n’a pas été frontal. Selon les informations de L’Équipe, les joueurs n’ont pas été véritablement heurtés par l’altercation en elle-même. Dans une carrière, les tensions existent et parfois dégénèrent. En revanche, le quotidien évoque des joueurs « usés mentalement, troublés par le sort réservé au leader Rabiot ». Une décision prise dans un climat politique plus que sportif.
L’explication du trio De Zerbi–Benatia–Longoria va dans ce sens : un employeur ne peut tolérer une rixe devant dirigeants et staff, avec un joueur au sol, inconscient. D’où une sanction qui, selon De Zerbi, devait rester « temporaire », avant de devenir définitive. Mais cette bascule, entre simple mise à pied et rupture nette, semble interroger le vestiaire.
Mais l’expérience des cadres, rompus aux turbulences des grands clubs, permet d’éviter l’embrasement. Comme le souligne Höjbjerg. « Ce n’est pas à moi de dire aux autres ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Dans le vestiaire, il faut un bon état d’esprit, et on l’a. » En clair, le groupe reste debout, mais marqué. Il sait désormais que l’OM version De Zerbi-Benatia-Longoria ne fera aucun cadeau, même aux figures majeures.
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