René Girard : “Bordeaux a toujours été une équipe de joueurs de tempérament, costauds, qui ne lâchent rien” | OneFootball

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·18 juin 2024

René Girard : “Bordeaux a toujours été une équipe de joueurs de tempérament, costauds, qui ne lâchent rien”

Image de l'article :René Girard : “Bordeaux a toujours été une équipe de joueurs de tempérament, costauds, qui ne lâchent rien”

Pour Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de BordeauxRené Girard, s’est exprimé sur la décennie dominée par le Club au Scapulaire : les années 80. Quelles ont été les raisons de ce succès, puis des difficultés qui ont suivi à partir de 88 ?

« Je dirais que ça va un peu de paire. Le succès est arrivé avec un bonhomme à la tête du club, Claude Bez, qui s’était entouré de gens comme Didier Couecou, des gens de tempérament, qui représentaient Bordeaux. Bordeaux a toujours été une équipe de joueurs de tempérament, costauds, qui ne lâchent rien. L’arrivée de Claude Bez, où c’était blanc et pas noir, noir et pas blanc, quelqu’un qui ne mâchait pas ses mots, qui a bâti… Il a fait comprendre ce qu’il attendait de ce monde du football. Il a construit une équipe avec des Lacombe, Giresse, Trésor, Gemmrich, Battiston… Quand on parle de 82, ils y étaient tous, c’est quand même quelque chose d’assez exceptionnel. Personnellement, ils sont venus me chercher, et tant qu’ils ne m’avaient pas eu, ils ne m’ont pas lâché. Après, on a eu les deux frères Vujovic, Zoran et Zlatko, Tusseau… Il y avait toujours un noyau de joueurs qui était très présent et costaud, et je crois que c’est ce qui faisait aussi notre force. Ça a été des années de combat avec Marseille, qui avait une autre façon de voir les choses. A Bordeaux, j’ai vraiment été reconnu, les gens ont été extraordinaires pour moi. C’est un passage footballistique assez extraordinaire. J’y ai passé presque dix ans, et ça n’a été que du bonheur. Un public… Un match comme contre face à la Juve, on a tous explosé, c’était magnifique. J’ai mis du temps à m’évader, à partir, à aller ailleurs, et je ne regrette pas du tout de l’avoir fait. Ça a été pour moi un pur bonheur. On était quatre sudistes, c’était rigolo… Bordeaux, c’est toujours un peu la ville un peu bourgeoise, et on amenait un petit peu de folie, ça bougeait un peu tout le monde ».

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