Problème de gouvernance à l’OL, le LOSC cité parmi les exemples à suivre | OneFootball

L’OL pourrait se séparer de son directeur général Laurent Prud’homme d’ici la fin de la saison. Un problème de gouvernance qui pousse des observateurs à prendre le LOSC en exemple pour pointer du doigt certains dysfonctionnements.

En novembre 2023, l’Olympique Lyonnais remplaçait Santiago Cucci par Laurent Prud’homme en qualité de directeur général. Ce dernier pourrait cependant, d’après les informations de L’Équipe, déjà bientôt voir sa mission s’arrêter. Il traverserait une période de froid avec la direction d’Eagle, et John Textor en tête de file, qui attendait une gestion strictement administrative et financière. Prud’homme s’est pourtant « positionné très proche du secteur sportif » et « des kops de supporters », ce qui est à l’origine de certaines crispations.

Le LOSC en modèle

Cette tension interne a été longuement commentée sur les ondes de la radio RMC, là où le LOSC a été pris en modèle par Florent Gautreau. Ce dernier juge que l’organisation du LOSC permet d’avoir un discours clair et commun de la part de l’ensemble de la direction, ce qui n’existerait pas vraiment du côté de l’Olympique Lyonnais.

« Quand tu délègues toutes les fonctions et le pouvoir, comme c’est le cas par exemple à Lille avec Olivier Létang, tu as une unicité de discours et de communication qui est très intéressante, estimait-il ainsi. Quand le truc est un peu partagé, que (John) Textor est là quand il en a envie, mais pas tout le temps, qu’il nomme quelqu’un, mais il ne veut pas qu’il prenne la lumière… Là, ça commence à sentir mauvais. »

« On est dans le cœur du problème des gouvernances actuelles avec des présidents qui ne sont plus très présents localement, quotidiennement. C’est un vrai sujet parce qu’on pouvait penser que c’était un progrès dans la gouvernance de l’OL de voir qu’il y avait quelqu’un (Laurent Prud’homme) capable d’être présent pour réagir sur des sujets récurrents. On sent que John Textor aime avoir la main et je pense que c’est un vrai souci », concluait-il.