“On veut que nos équipes soient en première division” Franck Mora directeur du golf de l’Ile d’Or | OneFootball

Situé à trente minutes de Nantes sur une Île de la Loire, le golf de La Varenne est devenu, aujourd’hui, l’un des plus attractifs de la Région. Loin du ballon de foot ou de hand, l’Île d’or est devenu un golf où de nombreux jeunes et bons joueurs sont formés.

Une politique axée sur le côté sportif

Depuis leur arrivée au Golf de l’Ile d’or il y a dix ans, Franck et Hélène Mora ont essayé d’apporter une réelle dynamique sportive. En compagnie du propriétaire du golf, Michel Cardin et de son petit-fils, Thomas Cochard, les forces proposées permettent aux jeunes de pouvoir progresser rapidement.

“On a la volonté de développer le sport golf, en préparant les jeunes et en se fixant des objectifs. Une espèce d’émulation se crée que nous voulons laisser vivre, chaque joueur doit avoir un objectif à sa portée tout le temps, on a un projet de progression pour tous. Il y a un véritable élan sportif, c’est pour cela qu’on a construit une salle de sport, pour que même l’hiver les joueurs puissent profiter des infrastructures”, souligne Franck Mora.

Si le golf reste un sport individuel, les équipes se préparent chaque année pour une compétition : le Championnat de France. Véritable représentation de la qualité des joueurs que possède un golf, l’Île d’Or est devenue ces dernières années la structure golfique la plus performante de la Région.

Une équipe a évolué en première division

Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, le club est un vivier de jeunes talents. Cette saison, pour le première fois de l’histoire du club, l’équipe femme faisait parti des seize meilleures de France et jouait pour le titre suprême au golf d’Omaha Beach en Normandie en mai dernier. Arrivée avec des joueuses très jeunes, la team Île d’Or n’a malheureusement pas réussi à se maintenir et évoluera de nouveau au deuxième niveau national l’an prochain. “Tout peut se passer sur un tournoi. Sur les six joueuses qui jouaient, quatre ont été à la hauteur de l’événement. Malheureusement, il nous manquait une vraie cinquième joueuse”, explique Franck Mora, capitaine de l’équipe.

Chez les hommes, qui étaient coincés en troisième division depuis 2018, l’issue a été beaucoup plus positive. Les huit joueurs (six titulaires et deux remplaçants) se déplaçaient en Bretagne, près de Quimper, avec l’étiquette de favori. Et il n’ont pas déçu en dominant tous leurs matchs, qui leur permet d’accéder à la deuxième division l’an prochain.

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Les joueurs ne gagnent pas d’argent

Pour obtenir ces équipes performantes, le club forme bien évidemment des joueurs mais essaye aussi de piocher dans les écoles de golf de l’ouest. L’Île d’Or reste un club plutôt modeste, et ne paye pas ses joueurs comme peuvent le faire les grandes équipes parisiennes. Parmi l’équipe A masculine, cinq joueurs n’ont pas été formés au club et ont donc été recrutés pour renforcer et améliorer le niveau du groupe.

Surtout que le gain d’argent en compétition n’est possible que pour les professionnels, la plupart des licenciés sont amateurs et ne sont donc pas payés. En revanche, les dirigeants essayent d’offrir aux golfeurs des infrastructures propices au haut-niveau.  “La zone d’entraînement est très intéressante, puisqu’on a un practice vaste où on peut taper des balles jusqu’à 280 mètres”, nous explique le directeur.

L’Île d’Or est donc présent dans le haut niveau national depuis peu de temps et possède plusieurs joueurs qui font partie des meilleurs français, l’objectif est clair : atteindre le plus haut niveau national, le plus rapidement possible.