le11
·30 septembre 2022
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·30 septembre 2022
Alors que le VAFC a un peu marqué le pas avant la trêve internationale en ne prenant qu’un point lors de ses deux déplacements à Rodez et Pau, Nicolas Rabuel sait pertinemment que son équipe aura fort à faire face au leader Sochaux, samedi pour le compte de la 10ème journée de Ligue 2. Pour autant, l’heure n’est pas au complexe d’infériorité pour les retrouvailles avec Olivier Guégan. Entretien.
Je sentais que le groupe avait besoin de se retrouver et qu’on retrouve aussi le Hainaut après un mois sans y avoir joué. Les recrues n’ont jamais connu le Hainaut non plus. L’idée était donc de se retrouver entre nous, même s’il y n’a pas 200 spectateurs quand on s’entraîne au Mont Houy. J’aurais fait la même chose si ça avait été un autre adversaire.
C’est l’équipe en forme du moment ! Leader, meilleure attaque, meilleure défense, ils sont sur une importante série de victoires avec peu de buts encaissés et beaucoup de buts marqués. Ils ne sont pas leaders pour rien, même s’ils avaient mal débuté. Il y a beaucoup de qualité dans cette équipe et c’est un nouveau challenge pour nous, surtout au Hainaut. On a déjà reçu de grosses cylindrées et c’est avant tout un nouveau challenge.
Pourquoi de l’inquiétude ? On joue à la maison le leader, c’est une épreuve de plus mais c’est plutôt motivant de jouer ce genre de match. Il faut juste l’aborder de la sorte.
J’ai été son adjoint pendant un moment. D’un adversaire à l’autre, on est toujours amené à croiser des gens qu’on connaît dans les staffs, mais là c’est vraiment à part. J’ai travaillé avec lui et j’ai apprécié de travailler avec lui. Olive est beaucoup dans le partage et l’échange, pour que tout le monde se sente important et responsabilisé dans son staff. J’ai vraiment aimé travailler avec lui, parce que chacun y trouvait son compte et avait sa part du gâteau.
Sur le plan du management, j’ai appris plein de choses de sa part.
Je prends le meilleur de chacun, ce qui est bien à mes yeux en tout cas. Je me suis enrichi de tout ce qui me semblait de bien durant cette expérience. Aujourd’hui, j’essaie de reproduire ce mode de fonctionnement avec du partage et de la responsabilisation. Il ne faut pas qu’un mec décide de tout, avec une seule autorité forte. Les idées venaient de tout le monde et il en prenait compte. Sur le plan du management, j’ai appris plein de choses de sa part.
Non, ça fait un petit moment que je ne l’ai pas eu, ni par message ni au téléphone. On garde ça pour l’après-match. Une fois dans le jus, dans la machine à laver, tout le monde est pris par son activité. Maintenant, avec ce qu’on a vécu ensemble, il sait pertinemment que s’il a besoin de quoi que ce soit il peut m’appeler et je sais que c’est vrai dans le sens inverse.
Je ne le ressens pas. Il faudrait leur poser la question. Il y a tellement de mouvements au sein des staffs…
Propos recueillis par Arthur LASSERON avec Romain PECHON