Marius Trésor : “Je trouve courageux de sa part d’avoir pris Bordeaux dans l’état où était le club” | OneFootball

« On dira oui si on retrouve la Ligue 1 (sourire). Je pense qu’il faut faire confiance aux gamins. Quand je suis arrivé à Ajaccio, il y avait des professionnels aguerris, qui étaient là depuis un bout de temps. Mais au bout d’un moment, c’est à toi aussi de montrer que tu as envie de passer le cap. Tu te donnes à fond, tu fais ce qu’il faut, pour que l’entraineur et l’entourage sente quelque chose te concernant. Quand je suis arrivé en France, en 69, et que je vois que deux ans après j’étais sélectionné en Equipe de France A… C’était pour aller jouer en Bulgarie, au poste d’arrière gauche. Cela s’était bien passé malgré la défaite 2-1. Et la deuxième sélection, c’était en Roumanie, au poste d’arrière droit… Si j’avais dit à l’entraineur que je ne voulais pas jouer à ce poste-là parce que je n’y avais jamais joué, il m’aurait mis sur le côté, et il se peut que je n’aurais jamais joué en Equipe de France. Quand tu aimes le foot et que tu as envie de percer, tu te donnes à fond, c’est ce qui s’est passé ».

« Le Président est très rarement à Bordeaux, et c’est surtout Admar Lopes qui parle de tout ça. Éric Bédouet était venu à vélo, les stadiers avaient dit qu’il n’avait pas le droit d’être là… […] Si j’avais un conseil à donner à Gérard Lopez ? D’être plus souvent à Bordeaux. Mais je trouve courageux de sa part d’avoir pris Bordeaux dans l’état où était le club, et de garder cette petite étincelle, parce qu’on n’est pas loin de remonter en Ligue 1. Si on remonte, c’est grâce aux efforts qu’il a fait pour que le club reste en Ligue 2, parce que normalement… On a failli se retrouver en National 3, comme ce qui était arrivé à Strasbourg par exemple. Vous vous rendez compte le temps qu’il aurait fallu pour que l’équipe remonte ?! C’est un gars qui aime prendre des risques, et j’espère qu’avec Bordeaux ce sera payant ».

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