Girondins4Ever
·2 juillet 2025
Laurent Brun : “Alors, je ne veux pas être égoïste, mais je préfère qu’il s’accroche aux Girondins, plutôt qu’aux autres clubs périphériques…”

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·2 juillet 2025
Pour Bordeaux Sports, le journaliste Laurent Brun a donné son ressenti sur la flamme qu’a encore Gérard Lopez pour les Girondins de Bordeaux, lui qui remet de l’argent chaque année, et de plus en plus.
« C’est ça en fait, on n’arrive pas à comprendre pourquoi il continue de mettre de l’argent. Pourquoi ? Qu’est-ce qui fait qu’il s’accroche comme ça ? Je ne peux pas me permettre de juger sa passion pour le club. Moi, je ne crois pas vraiment à ce qu’il raconte. Après, peut-être qu’il est vraiment animé par une flamme, même si j’ai l’impression qu’il a le syndrome du sauveur. Il a perdu de l’argent, il va en perdre encore et c’est vrai, mais en même temps c’est lui qui est venu, c’est lui qui a fait le choix de reprendre les Girondins de Bordeaux, et donc cela fait partie des choses qu’il faut assumer. L’argent, il en perd, je l’entends, et ce n’est pas drôle, mais cela fait peut-être partie des obligations aussi. C’est vrai, il s’accroche. Alors, je ne veux pas être égoïste, mais je préfère qu’il s’accroche aux Girondins, plutôt qu’aux autres clubs périphériques… Malheureusement pour eux, les autres clubs, ça a l’air vraiment pire que Bordeaux. Pourtant, on est quand même assez haut dans la graduation… Il s’accroche. Je ne sais pas si c’est l’égo, je n’en sais rien. Je n’arrive toujours pas à identifier comment cet homme-là raisonne, réfléchit. Bon, tant mieux si c’est sincère et qu’il essaie de sauver les Girondins. Après, Mouscron, Boavista, sont peut-être des institutions aussi dans leur pays… Je sais ce que c’est que d’être triste en tant que supporter et amoureux du club. Là, on voit Lyon, je ne souhaite à personne de connaitre ce qu’ont connu les Girondins. Nîmes aussi… C’est une catastrophe… Il y a quand même un problème dans le football français de haut niveau. On a un problème avec les gens qui achètent les clubs, et qui n’y connaissent rien. Ils font n’importe quoi. C’est du massacre au bazooka ».