Le Petit Lillois
·16 décembre 2024
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Capable de rattraper l’Olympique de Marseille en fin de match, le LOSC s’est contenté d’un nul (1-1) dans la cité phocéenne. Un résultat qui ne correspond pas foncièrement à ce qu’a pu voir Marcel Desailly.
Il y a des points qu’il faut aller arracher au forceps et celui empoché à Marseille l’a été, sans aucun doute, grâce à une tête salvatrice de Bafodé Diakité (87′) inscrite en fin de match. Cette égalisation tardive permet au LOSC de poursuivre sa série d’invincibilité, celle qui débutait il y a seize matchs déjà : « Bravo à cette équipe lilloise qui a montré qu’elle était vraiment au niveau, dans la continuité de ce qu’elle a fait jusqu’à maintenant. Le LOSC connaît son niveau et a montré une grande discipline tactique, même s’ils se sont fait piéger une fois. Dans leur constance, ils sont absolument extraordinaires », tient à saluer Marcel Desailly, consultant sur BeIN Sports, au coup de sifflet final.
Pour autant, ce point arraché n’aurait probablement pas dû l’être au vu de la copie rendue par les Dogues, loin d’avoir fait preuve de timidité sur la pelouse de l’Orange Vélodrome. Mieux encore, même s’ils ont été refroidis par l’efficacité olympienne, ce sont eux qui ont mené les débats. Le Champion du monde 1998 leur aurait d’ailleurs bien donné la victoire : « Le LOSC est très bien structuré. Cette équipe est dans une dynamique de victoires et donc de confiance assez impressionnante. À partir de là, chaque joueur qui s’insère dans ce collectif arrive tout de suite à délivrer la qualité recherchée par Bruno Genesio. Aujourd’hui, le LOSC peut être déçu parce qu’il y avait vraiment un coup à faire. On n’a pas vu une équipe marseillaise conquérante comme elle aurait dû l’être à domicile. Lille est, pour moi, passé à côté de sa victoire », regrette-t-il presque sur la petite lucarne.
Le LOSC a laissé s’échapper le succès en manquant certaines situations franches devant les cages, à l’image de Jonathan David, particulièrement maladroit à Marseille. Compréhensif avec le Canadien, Marcel Desailly a tenté de trouver l’explication de ses échecs : « On a le sentiment que Jonathan David a été perturbé par le pressing défensif imposé, juge-t-il. Il se remettait au milieu de terrain dans les phases défensives, pour apporter une valeur ajoutée, et cela l’a probablement desservi dans les contre-attaques. Il n’était plus au cœur des choses puisque les deux joueurs de couloir étaient très haut pour mettre en difficulté les trois de derrière », conclut-il ainsi son analyse suite au résultat nul (1-1) engrangé par le LOSC à Marseille.