Le Petit Lillois
·16 décembre 2024
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·16 décembre 2024
À l’issue de chaque journée de Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF analyse certaines situations ayant nécessité l’utilisation du VAR. Elle s’est cette fois-ci penchée sur deux décisions prises par Willy Delajod lors de OM – LOSC.
Dans le cadre de la quinzième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait opposé à l’Olympique de Marseille au cœur de l’Orange Vélodrome. Cette opposition a été marquée par un rythme intense, des buts, mais aussi des décisions arbitrales contestées. Arbitre de cette rencontre, Willy Delajod a été conspué par l’ensemble de l’enceinte olympienne, insulté et menacé sur les réseaux sociaux, et vivement critiqué par Roberto De Zerbi au coup de sifflet final.
Interrogé par la presse locale, le technicien italien se montrait loquace : « Je pense que l’arbitre n’a jamais contrôlé le match. Il y a eu des actions clefs qui n’ont pas été justement arbitrées ce soir (samedi) », jugeait-il. Les deux entraîneurs ont d’ailleurs eu des discours totalement opposés, lancés dans une sorte de duel à distance par les médias marseillais, certains accusant même le LOSC d’avoir été favorisé en conférence de presse. Ces sorties médiatiques ont enflammé les débats sur les réseaux sociaux, où l’incendie ne s’est pas atténuée tout au long du week-end.
Habituée à analyser et expliquer les situations ayant nécessité un recours à l’assistance vidéo, la Direction de l’arbitrage de la Fédération française de football s’est penchée sur certains événements survenus au cours de la rencontre ayant opposé le LOSC à l’Olympique de Marseille ce samedi.
L’analyse débute à la 35e minute, lorsque l’Islandais Hakon Haraldsson s’écroule dans la surface suite à une intervention de Pierre-Emile Hojbjerg : « Le joueur marseillais joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C’est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n’y a donc aucune infraction, peut-on lire dans un communiqué. La bonne décision de ne pas siffler penalty a donc été prise », juge la Direction de l’arbitrage de la FFF.
L’analyse se poursuit avec une deuxième situation floue, celle-ci se rapporte au contact entre Gabriel Gudmundsson et Pierre-Emile Hojbjerg survenu à dix minutes du terme (80′) dans la surface lilloise. C’est cette action qui a été la source de vives polémiques sur les réseaux sociaux : « Le joueur marseillais a d’abord pleinement l’opportunité de jouer le ballon de la tête et c’est dans un second temps que le contact avec le joueur lillois intervient. En conservant sa course de déplacement, le défenseur tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L’intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d’une faute au sens des Lois du jeu. »
L’assistance vidéo à l’arbitrage n’est alors pas intervenue, considérant qu’il ne s’agissait pas d’une décision clairement erronée : « L’intervention du VAR n’était pas attendue au titre de l’erreur manifeste », détaille et conclut la Direction de l’arbitrage de la FFF.