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·23 juillet 2025

Ligue 1 : le football français s’oppose à la reforme de sa gouvernance

Image de l'article :Ligue 1 : le football français s’oppose à la reforme de sa gouvernance

Si le Sénat a déjà adopté le projet de loi sur la gouvernance du football français, l’Assemblée nationale doit encore s’exprimer sur le sujet. De son côté, la LFP s’est mise en ordre de bataille en impliquant les clubs, les joueurs et les entraîneurs qui ont rédigé un rapport visant à amender le texte. Explications.

Un rapport à destination des députés

Après avoir réglé tant bien que mal l’épineux dossier des droits TV en lançant sa propre chaîne, la LFP a activé le mode lobbying. L’objectif ? Convaincre les députés de procéder à quelques aménagements au projet de loi déjà adopté par le Sénat. L’instance a établi un rapport de 58 pages également adressé à Marie Barsacq, ministre des Sports, et Philippe Diallo, président de la Fédération française de football (FFF), fait savoir le quotidien l’Equipe.


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Celui-ci évoque « une démarche positive et constructive » à propos des travaux menés par le groupe de travail piloté par Marc Keller, « afin d’identifier ce qui pourrait représenter les axes de travail pour mener à bien la réforme du football professionnel que nous appelons de nos voeux ». Et si les acteurs du football français professionnel semblent accepter le principe de la disparition de la Ligue sous sa forme actuelle pour arriver à une société détenue par les clubs et le fonds CVC, sur le modèle de la Premier League, ils redoutent le pouvoir accordé à la FFF.

Une opposition nette avec la FFF

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Emilian Baldow/Icon Sport

En effet, l’article 11 bis du projet de loi précise que l’instance fédérale peut retirer sa subdélégation et ainsi entraîner la dissolution de la Ligue professionnelle dans un délai de trois mois en cas de désaccord. Le football français voit également d’un mauvais oeil le rattachement de la DNCG et de la commission de discipline à la FFF. « Dans l’intérêt de l’efficacité du contrôle de gestion des clubs professionnels, qui comprend notamment des missions élargies sur les reprises de clubs et le contrôle des agents sportifs, il s’avère primordial que la DNCG professionnelle, qui contrôle les clubs professionnels, demeure au sein de la Ligue SAS »

Faisant front commun, le football professionnel espère faire flancher les parlementaires et entend même obtenir le soutien de Philippe Diallo, qui serait pourtant le grand gagnant si le texte initial était adopté par les deux chambres. La rentrée s’annonce bouillante, autant sur les terrains qu’en coulisse. Et encore une fois, la révolution souhaitée par beaucoup et sans doute nécessaire pourrait bien ne pas avoir lieu.

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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