Ligue 1 – J34 : Comme il y a un an à Troyes, le LOSC perd le fil de sa saison sur le gong et chute du podium | OneFootball

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Le Petit Lillois

·19 mai 2024

Ligue 1 – J34 : Comme il y a un an à Troyes, le LOSC perd le fil de sa saison sur le gong et chute du podium

Image de l'article :Ligue 1 – J34 : Comme il y a un an à Troyes, le LOSC perd le fil de sa saison sur le gong et chute du podium

Comme il y a un an à Troyes, le LOSC avait son destin en main mais l’a laissé s’échapper, l’offrant à la concurrence à l’issue d’un revers au scénario difficilement compréhensible face à Nice (2-2). Les Dogues étaient tétanisés avant de se faire embarquer, une nouvelle fois, dans un scénario totalement fou.

La 34e journée de Ligue 1, qui est la dernière dans un championnat constitué de dix-huit clubs, était l’occasion de vivre une ultime partie à enjeux pour le LOSC, qui mettait en jeu sa troisième place, celle tant convoitée synonyme de qualification directe en Ligue des Champions. C’est dans ce contexte que l’OGC Nice débarquait dans le Nord, tandis que le Stade Brestois se déplaçait à Toulouse pour un duel à distance  dans la conquête du podium. Dans la ville rose, les Bretons l’ont aisément emporté (0-3). Les Dogues, quant à eux, ont malheureusement manqué le coche.


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Le film de la rencontre

Cela fait plusieurs semaines que le LOSC affiche parfois le visage d’une équipe friable, loin d’être sûre de ses forces. C’était notamment le cas lors de deuxièmes périodes agitées, contre l’OL ou à Nantes. Ce dimanche, les Dogues n’ont pas paru affolés, ils semblaient simplement absents lors des premières minutes d’une rencontre durant laquelle ils n’ont jamais su se projeter, comme s’ils n’en avaient pas réellement la volonté. En face, l’OGC Nice s’est alors installé dans le camp lillois, avec un pressing haut et des côtés virevoltants, malmenant un Bafodé Diakité étonnamment apathique. C’est d’ailleurs sur ce rythme que les Aiglons ouvrent la marque. Jérémie Boga s’engouffre dans la surface, devançant un, deux puis trois défenseurs lillois pour servir Laborde, totalement seul au deuxième poteau (10′, 0-1).

La réaction lilloise tarde à se faire attendre alors qu’il faut patienter jusqu’à la 22e minute pour voir Edon Zhegrova décocher la première tentative. Tétanisés par l’enjeu, les Dogues ne réagissent pas et, pire encore, c’est à Ismaily de les sauver sur la ligne de but (31e) sur une action similaire à l’ouverture du score. Peu inspirés, jamais en mouvement, les Nordistes traversent cette période dans l’anonymat. La défense lilloise tente bien de procéder par long ballon, mais là encore le manque de précision est frappant. Ainsi, les deux équipes se quittent sur ce maigre écart à la pause. L’avantage est pour les Aiglons (0-1) quand Brest et Toulouse se neutralisent.

Au retour des vestiaires, malgré l’apathie générale du premier acte, aucun changement n’est réalisé par le banc lillois. Une absence de choix inspirée pour Paulo Fonseca, qui voit ses hommes les moins performants être à la baguette sur l’égalisation lilloise. Dans la surface, et à l’issue d’erreurs répétées par Nice, Angel Gomes puis Hakon Haraldsson parviennent à sortir leur épingle du jeu. L’Islandais arrache une égalisation inespérée (55′, 1-1). Des feux d’artifice sont alors lancés dans le Kop lillois qui exulte, Benjamin André est contraint d’aller calmer le jeu au risque de voir la rencontre s’arrêter pour utilisation d’engins pyrotechniques. Loin d’être abattus, les Aiglons font preuve d’audace et restent un danger permanent sur des phases de contre.

La peur au ventre jusqu’ici, les Dogues sont désormais enivrés par une nouvelle énergie, accentuée par l’entrée en jeu de Rémy Cabella et Gabriel Gudmundsson (72′). Le dernier nommé est une véritable bouffée d’air frais pour les siens, parvenant à gratter un corner dès son entrée en jeu. Celui-ci s’avère décisif alors que Benjamin André envoie un coup de casque au fond des filets avant de laisser sortir sa rage (74′, 2-1). Le stade s’enflamme définitivement et chaque Dogue assis sur son siège saute désormais à pieds joints. La tension reste néanmoins palpable une poignée de minutes plus tard, quand Willy Delajod est appelé par la VAR pour un contact dans la surface lilloise, aucun penalty n’est accordé (81′). Le LOSC n’est pas pour autant tiré d’affaire, le Stade Brestois mène de trois buts à Toulouse et l’avance lilloise ne tient qu’à un fil.

Ce fil rompt dans le temps additionnel, lorsque Lotomba surgit au deuxième poteau sur un centre de Louchet (90+4′, 2-2) suite à une erreur de marquage de Diakité. Dans la foulée, c’est le désespoir qui s’empare des travées quand Traoré marque (90+7′)… Le but est finalement refusé pour hors-jeu et les encouragements repartent de plus belle. Cela ne suffira néanmoins pas, les Dogues sont neutralisés (2-2) et devront passer par deux tours avant d’espérer pouvoir atteindre la phase de la ligue de la Ligue des Champions.

LOSC 2-2 OGC Nice (0-1)

34ème journée de Ligue 1 – Dimanche 19 mai – 21h – 45 488 spectateurs

Buts : Haraldsson (55′), André (74′) pour le LOSC, Laborde (10′), Lotomba (90+4′) pour l’OGC Nice Avertissement(s) : Haraldsson (58′), Alexsandro (61′), André (90+1′), Zhegrova (rge hors du terrain 90+8′) pour le LOSC, Thuram (76′), Bulka (90+10′) pour l’OGC Nice

LOSC : Mannone – Diakité, Yoro, Ismaily – Bentaleb, André (c) – Zhegrova (Cavaleiro 90′), Gomes (Cabella 72′), Haraldsson (Gudmundsson 72′) – David Entraîneur : Paulo Fonseca

OGC Nice : Bulka – Mendy, Rosario, Todibo (Traore 75′) – Louchet, Boudaoui, Thuram, Boga (Cho 75′) – Claude-Maurice, Laborde (Balde 85′) – Guessand Entraîneur : Francesco Farioli

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