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Erwann Simon·11 novembre 2021
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Erwann Simon·11 novembre 2021
Chaque semaine sur OneFootball, découvre un jeune talent du football international.
« Mon petit frĂšre est meilleur que moi » : quand le compliment vient dâun international espagnol et leader offensif de lâAthletic, il ne faut pas le prendre Ă la lĂ©gĂšre. Le 28 avril dernier, Inaki Williams a vu son petit frĂšre, Nico, fouler la pelouse de San MamĂ©s Ă ses cĂŽtĂ©s pour la toute premiĂšre fois. DĂ©jĂ une forme dâaccomplissement pour le jeune ailier de 18 ans (19 aujourdâhui), qui confiait quelques mois plus tĂŽt Ă la presse espagnole que son rĂȘve serait de partager le mĂȘme maillot que son frĂšre.
Si Nico Williams nâest quâau tout dĂ©but du chemin â il nâa pas encore marquĂ© avec lâĂ©quipe fanion â, son entraĂźneur Marcelino lui fait confiance, puisquâil a tout simplement jouĂ© chacun des matches de lâAthletic en Liga cette saison (dont deux titularisations). Une rĂ©gularitĂ© dont le natif de Pampelune a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par des sĂ©lections rĂ©guliĂšres, depuis septembre, avec les espoirs espagnols.
En attendant de le voir Ă©toffer sa palette, un constat saute aux yeux : ailier droit rapide, percutant et pas avare dâefforts dĂ©fensifs, le style de Nico ressemble beaucoup Ă celui dâInaki. Fils dâimmigrĂ©s ghanĂ©ens ayant traversĂ© lâAfrique Ă pied pour trouver refuge au Pays Basque, lâespoir sera Ă©videmment attendu, aussi, sur le plan du mental et de lâhygiĂšne de vie. Avec lâavantage dâavoir un bon exemple Ă ses cĂŽtĂ©s.
Photo Iconsport.