OneFootball
Jibril Diop·25 octobre 2020
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Jibril Diop·25 octobre 2020
Pour Pirlo, l’euphorie du début de saison s’évapore et la période lune de miel se dissipe. Une semaine après un piètre 1-1 à Crotone, la Juve a encore piétiné.
Face à Vérone, l’absence de Cristiano Ronaldo, convalescent, s’est fait ressentir dans l’animation offensive des Turinois. Morata est volontaire, mais il n’a pas le vice de CR7 dans les derniers mètres.
Pendant une heure de jeu, la Juve tergiversait, tatônnait, trottait… et l’adversaire a fini par se révolter ! Le but de Vérone en contre-attaque (Favilli, 60e) est le type de séquences dynamiques et électriques qui a manqué aux Bianconeri pendant 77 minutes, avant le slalom de Kulusevski pour l’égalisation (1-1).
Tout n’est pas à jeter. La Juve n’a pas raté son match. Le seul crime de Pirlo : il n’a pas imposé sa loi sur un adversaire très malléable sur le papier.
Les milieux Ramsey, Arthur et Rabiot ont tenté d’endormir l’adversaire, mais ce faux rythme a surtout fait somnoler les attaquants turinois. Dybala et Morata ont été désavantagés par l’approche trop « zen » de leurs pourvoyeurs.
Cette saison, dans les matches de championnat, la Juve n’a jamais enregistré plus de deux tirs cadrés en première mi-temps. Cette stat révélée par Opta en dit long sur les défaillances des Piémontais dans l’animation et la construction.