Hugo Lloris : “À l’aller, à Gerland, on avait eu un peu de réussite. Bordeaux avait été puni de ses fautes, et malgré notre victoire on savait qu’on allait souffrir au retour” | OneFootball

“Avec Licha et tous les autres, on est tombés sur Bordeaux en quart de finale de la Ligue des Champions, après avoir éliminé le Real. C’était étrange d’affronter une autre équipe française, mais cela reste un grand souvenir, d’autant que j’avais été assez chaud, à l’aller comme au retour. À l’aller, à Gerland, on avait eu un peu de réussite. Bordeaux avait été puni de ses fautes, et malgré notre victoire (3-1) on savait qu’on allait souffrir au retour. Licha était suspendu, on avait pris un but juste avant la mi-temps, et la fin du match avait été une tempête, avec des ballons qui revenaient sans cesse dans notre surface, jusqu’à un arrêt décisif sur une tête de Wendel. Mais on avait tenu (1-0) et c’était magnifique, le club était pour la première fois en demi-finale de C1, dans le dernier carré de la plus belle compétition de clubs du monde.”

“Avec l’OL, je mettrais l’arrêt sur la tête de Wendel, en fin de match, en quart de finale retour de la Ligue des champions, en 2010. Il y en a eu d’autres, mais celui-ci était symbolique, à ce moment du match, face à la pression d’un but qui nous aurait éliminés, dans une ambiance brûlante, alors que le club ne s’était jamais qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions. Le ballon n’était pas arrivé si loin de moi, cela m’avait laissé le temps d’intervenir, mais il fallait garder la main ferme et le repousser sur le côté.”

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