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·26 août 2025

Gabriel Martinelli, le chant du départ

Image de l'article :Gabriel Martinelli, le chant du départ

Non entré en jeu face à Leeds, Gabriel Martinelli vit peut-être ses dernières heures sous le maillot d’Arsenal. L’ailier a notamment vu Noni Madueke puis le jeune prodige Max Dowman se montrer convaincants. Ce dernier provoquant même un penalty. La vérité d’un match n’est jamais la vérité du lendemain, heureusement. Mais, ces changements significatifs d’Arteta ont de quoi interpeller sur le statut de Martinelli cette saison à quelques jours de la fin du mercato estival.

Un premier match loin d’être convaincant

Cette saison, Gabriel Martinelli se doit de franchir un palier. Il faut dire que l’ailier gauche sort d’une saison particulièrement moyenne. Titulaire lors du premier match, le Brésilien a une chance de prouver qu’il a toujours la confiance d’Arteta en tant que titulaire. Manque de pot, l’ailier se rate, mais il n’est pas le seul.


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Maintenant, cela peut arriver de louper un match. Il suffit de se rattraper lors de ce prochain match. Et l’adversaire, un promu, est l’occasion idéale pour se relancer. Manque de pot, là aussi, il n’est même pas titulaire. Cela marque un changement dans le management d’Arteta. Martinelli, longtemps sans concurrent de qualité, voit Madueke, qui vient d’arriver, lui souffler la place.

L’entraîneur lui envoie même un message au cours du match de manière indirecte en faisant entrer Trossard et le jeune Dowman alors que la victoire était déjà acquise. Même si ce n’est que le 2e match de la saison, Martinelli ne rentre pas du match. Après le coup de sifflet final, le Brésilien de 24 ans avait du mal à cacher sa déception.

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Maintenant, il faut se battre

Parce que oui, à Arsenal, personne n’est intouchable et le niveau d’exigence augmente. Du côté de Gabriel Martinelli, on a l’impression que cette exigence est trop haute pour lui. Tantôt perso, tantôt brouillon, tantôt inefficace, ces adjectifs-là ne doivent plus circuler pour un joueur qui arrive à l’apogée de sa carrière. Surtout lorsque le club dans lequel il est veut remporter des titres. C’est donc pour cela que des joueurs de qualité sont arrivés, en plus de joueurs pour compléter la profondeur.

Si on excepte Mosquera ou Norgaard venus compléter la profondeur, pour Martinelli, les recrues se nomment Madueke, et récemment Eze. On peut même citer le jeune Dowman de l’académie. Ils ont les crocs, et postulent pour devenir titulaire. Cela accentue une concurrence jusque-là inexistante qui augmente considérablement en qualité. Elle confirme également que la politique d’Arsenal est désormais d’avoir un ensemble de titulaires et non pas une équipe de titulaires ou de remplaçants (le fameux tier 1, tier 2, …).

Maintenant, la question est la suivante : est-ce que Martinelli appartient à cet ensemble ? La rencontre contre Leeds nous met le doute. Va-t-il accepter longtemps d’être cantonné à un rôle de rotation cette saison ? Pour un joueur longtemps titulaire, cela peut toucher l’orgueil. En tout cas, le départ n’a jamais été aussi proche pour le Brésilien, sous contrat jusqu’en 2027.

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Arsenal a besoin d’argent, mais aussi de titres

Après les achats fluctuants de cet été, Arsenal doit vendre. Andrea Berta s’attaque à la tâche, et n’a plus qu’une semaine pour arriver à atteindre un équilibre acceptable entre départs et arrivées. Jusque-là, on parlait beaucoup de Kiwior, Zinchenko, Nelson, voire de Trossard. Mais jamais le nom de Martinelli n’a été cité.

Le Brésilien a une cote intéressante, sa valeur marchande est estimée à 55 millions d’euros selon Transfermarkt. De plus, on parle même d’une offre de 80 millions de la part de l’Arabie Saoudite. Arsenal va sans doute considérer les offres pour lui, malgré le souhait d’Arteta de le garder. Et comme si une mauvaise nouvelle n’arrivait jamais seule, Arsenal travaillerait à une possible arrivée de Morgan Rogers (Aston Villa), qui peut jouer au même poste que Martinelli.

Gabriel Martinelli a donc le choix. Soit il se bat pour devenir un joueur de rotation convenable pour nous aider à gagner des titres, soit il choisit la facilité en cherchant à forcer son transfert. Il faudra donc qu’Arsenal y trouve son compte également. Une offre de plus de 70 millions a de grandes chances de convaincre Arsenal de le céder. Pour un prêt, les clubs sont prévenus, il n’y aura pas de négociation sauf si l’option d’achat est obligatoire. Au club depuis 2019, l’ailier aux 226 apparitions sous nos couleurs toutes compétitions confondues pourrait bien vivre ses derniers jours sous le maillot frappé du canon.

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